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Vous cherchez un test de la Piom+3 de Go’Lum ? Cet article est pour vous ! 

La Piom+3 de Go’Lum

Cela fait maintenant trois ans que je cours, pédale, et randonne de nuit avec une frontale Go’Lum sur la tête. En efet, avant même de collaborer avec la marque dans le cadre du podcast, j’étais déjà utilisateur convaincu. Ce choix, je l’ai fait après de longues recherches, jusqu’à découvrir ce modèle par hasard sur le salon de l’UT4M 2021. Et depuis, ma frontale ne m’a jamais lâché ! Que ce soit sur des entraînements, des courses nocturnes comme la SaintéLyon ou l’Échappée Belle, ou encore lors de sorties à ski ou à vélo, mes frontales Go’Lum ont un sacré nombre de kilomètre au compteur !

Avec la Piom+3, Go’Lum propose une frontale qu’ils définissent comme “intelligente”. Pourquoi ce terme ? Grâce à un système de capteur et un algorithme intégré, la frontale adapte automatiquement sa puissance en fonction de la vitesse à laquelle vous avancez. Dans quel but ? Proposer le meilleur compromis entre puissance et autonomie, sans avoir à toucher à un seul bouton. C’est donc une frontale, en partie, autonome (puisque les modes manuels ne sont pas oubliés). Elle me permet de me concentrer à 100% sur ma course et mettre de côté les réglages réguliers.

Avance d’avancer dans ce test, je vous propose de passer par les principales différences entre la Piom+2 et cette nouvelle version.

Piom+3 vs. Piom+2 : les différences

La Piom+3 apportent 4 améliorations notables par rapport à la Piom+2.

  • Puissance accrue : passage de 1000 lumens (Piom+2) à 1500 lumens (Piom+3) grâce à un mode boost, offrant une meilleure visibilité en cas de besoin.
  • Autonomie améliorée :
    +20% en mode manuel (éclairage constant).
    +50% en mode intelligent, optimisant la gestion de la batterie sur longues distances.
  • Réduction du poids : 115 g pour la Piom+3, contre 125 g pour la Piom+2, améliorant le confort et la légèreté.
  • Meilleure ergonomie : répartition de la masse optimisée pour un meilleur maintien et une stabilité accrue en course.

Je vous propose de passer aux caractéristiques de cette frontale.

 

Caractéristiques techniques de la Piom+3 de Go’Lum

  • Poids ➡️ 133 gr avec batterie et bandeau supérieur, 123 gr sans bandeau supérieur, 73 gr vide.
  • Mode d’éclairage ➡️  14 modes d’éclairage : 2 modes intelligent, soit priorité autonomie (de 10 à 300 lumens), soit priorité puissance (de 50 à 1000 lumens) ; 5 modes manuels, 40, 150, 300, 500 et 1000 lumens ; un mode boost à 1500 lumens ; 2 modes lumière rouge, soit fixe soit clignotant ; 2 modes lumière blanche faible consommation à 20 lumens, soit fixe, soit clignotant ; un mode “test batterie” ; et enfin un mode SOS. Navigation entre les modes par un bouton unique. 
  • Faisceau ➡️ Mixte, faisceau large et faisceau étroit
  • Couleur de l’éclairage ➡️ 5000 kelvin.
  • Puissance ➡️ 5 niveaux manuels de 40 à 1000 lumens + boost à 1500 lumens
  • Distance d’éclairage ➡️ 110m à 1000 lumens.
  • Batterie ➡️ 3400 mAh, interchangeable facilement, positionnée à l’avant de la tête.
  • Autonomie de la batterie ➡️ De 2h à + de 200h.
  • Recharge ➡️ Par chargeur classique ou par Powerbank, alimentés par USB-C. Le Powerbank sert aussi de batterie externe.
  • Indicateur d’autonomie ➡️ Oui, par flash.
  • Bandeau ➡️ Élastique, circulaire.
  • Matériaux ➡️ Aluminium (et plastique pour le support frontal).
  • Étanchéité ➡️ IPX4.
  • Mode SOS ➡️ Oui.
  • Feu arrière ➡️ Oui, en supplément.
  • Prix catalogue ➡️ 189€ à 224€.

 

Mon test de la Piom+3 de Go’Lum

Conditions du test

Tester une frontale, ce n’est pas juste l’allumer une fois en forêt et juger si “ça éclaire bien”. J’ai utilisé les frontales Go’Lum, dont la Piom+3 sur plusieurs mois, dans des contextes variés : trail nocturne, vélo, ski, mais aussi en randonnée. Par le passé, j’avais utilisé la Piom+2 sur des compétitions comme la SaintéLyon et l’Échappée Belle, où l’éclairage joue un rôle clé. Autant dire que cette frontale a vu du dénivelé, du froid, des sentiers techniques, et a été mise à l’épreuve sur des longues sessions de nuit.

Mes retours s’appuient donc sur des dizaines d’heures d’utilisation, dans des conditions réelles, allant de la simple sortie d’entraînement à des efforts plus engagés.

Ce que j’ai aimé chez la Piom+3 de Go’Lum

Les modes intelligents : un game changer

S’il y a bien un point qui distingue la Piom+3 des autres frontales du marché, c’est son système intelligent. Et pour moi, c’est un véritable game changer. Grâce à un capteur de mouvement et un algorithme embarqué, elle ajuste automatiquement l’intensité lumineuse en fonction de votre vitesse et de votre gestuelle. En pratique, cela signifie qu’avec ces modes, vous n’avez jamais besoin de toucher un bouton. La lampe s’adapte toute seule à votre effort. Et cela fonctionne parfaitement !

Deux modes intelligents sont proposés :

  • Priorité autonomie : la frontale module sa puissance entre 10 et 300 lumens pour maximiser l’autonomie, idéal en montée ou sur des portions roulantes où un éclairage puissant est inutile.
  • Priorité puissance : ici, l’éclairage oscille entre 50 et 1000 lumens, parfait pour les descentes techniques où vous avez besoin de voir loin et clairement.

Sur le terrain, l’adaptation est fluide, rapide et ultra précise. En à peine une ou deux secondes, la puissance lumineuse s’ajuste efficacement. Quelle que soit mon allure, je n’ai jamais eu le sentiment d’une latence dans l’adaptation, ni d’un choix de luminosité inadapté. 

Par le passé, j’ai testé d’autres systèmes “intelligents”, basés eux sur la luminosité ambiante (et non sur le mouvement). Cependant, j’avais été déçu. Un  lampadaire ou un autre coureur à proximité pouvait perturber leur fonctionnement. Ici, c’est votre propre mouvement qui contrôle l’intensité, et le résultat est à mon sens optimal.

En trail, la lumière se fait discrète à la montée pour économiser la batterie. En descente, elle envoie la pleine puissance pour ne pas être surpris par le terrain. C’est un confort énorme sur du long, et c’est aussi ce qui permet à cette Piom+3 d’afficher une autonomie impressionnante. Après plusieurs mois d’utilisation, une chose est sûre : pour moi ces modes intelligents changent la manière d’utiliser une frontale.

Autonomie incroyable

L’autonomie est un critère essentiel pour une frontale, surtout en ultra-trail, où l’on peut passer de longues heures à avancer dans la nuit. Et sur ce point, la Piom+3 est difficilement battable.

Contrairement à beaucoup de modèles concurrents, Go’Lum ne se contente pas d’annoncer une autonomie maximale hypothétique. Ici, les chiffres correspondent à une réalité terrain : si la marque indique 7 heures à 300 lumens, cette puissance sera réellement maintenue du début à la fin, avant que la frontale ne bascule en mode réserve. C’est un point clé, car la Piom+3 ne suit pas la norme ANSI FL1, qui mesure la puissance après seulement 30 secondes d’utilisation et considère l’autonomie jusqu’à 10% de la puissance initiale.

Et cette autonomie est vraiment impressionnante surtout sur les modes intelligents. Pour l’anecdote, Luca Papi, connu pour ses projets gourmands, a parcouru sa traversée des 7 îles Canaries avec une seule batterie, soit plus de 37 heures d’éclairage sur trois nuits complètes. Un chiffre qui parle de lui-même. À mon échelle, il m’est quasiment impossible de tester les limites réelles de cette autonomie, tant elle dépend de multiples facteurs : température extérieure, vitesse de déplacement, mode d’éclairage utilisé, etc. Mais une chose est sûre : je n’ai jamais eu à me soucier de la batterie, même sur des courses comme la SaintéLyon où j’ai passé la nuit entière avec une seule batterie. L’autonomie est donc un peu fort de la Piom+3.

Pour ceux qui cherchent une frontale capable d’éclairer longtemps, sans baisse de puissance, la Piom+3 est à mon sens une des meilleures options du marché.

L’essentiel des modes d’éclairage réunis

Un autre point dont j’aimerais vous parler concerne les modes d’éclairage. Personnellement, j’ai le sentiment que la Piom+3 va à l’essentiel : pas de fonctions gadgets, pas de modes superflus, mais tout ce dont on a vraiment besoin sur le terrain.

Elle propose deux modes intelligents (priorité autonomie et priorité puissance), mais aussi un mode manuel avec cinq niveaux fixes (de 40 à 1000 lumens), un mode boost à 1500 lumens. Elle permet également d’utiliser des éclairages secondaires, comme la lumière rouge fixe ou clignotante, un mode SOS et un mode réserve d’énergie. Tout est accessible avec un seul bouton, ce qui simplifie grandement l’utilisation, même en pleine action, en tout cas à mon sens.

À titre personnel, j’apprécie cette approche minimaliste et efficace. Je n’ai pas envie de passer du temps à naviguer entre une dizaine de réglages dont je ne me servirai jamais. Et pendant la course, j’ai souvent du mal à m’y retrouver si plusieurs boutons sont proposés (p. ex. j’avais déjà fait ce retour dans ce comparatif de frontales, en opposant la simplicité de la Silva à la complexité de la Black Diamond). Contrairement à d’autres frontales qui ajoutent des modes à l’utilité discutable (bleu, vert…), ici chaque option a un intérêt.

Peu importe le sport ou la situation, il y a forcément un mode qui correspond à votre besoin. Et ça, c’est un vrai plus pour une frontale qui se veut aussi polyvalente.

Une frontale multisport

Ce que j’aime aussi avec la Piom+3, c’est qu’elle ne se limite pas au trail. C’est une frontale multisport, capable de s’adapter à différentes pratiques nocturnes. Je l’ai utilisée en trail, en randonnée, en vélo et même en ski, et dans chaque situation, elle a parfaitement répondu à mes besoins. Son bandeau assure une bonne tenue en courant, et en vélo, elle peut être fixée sur un support casque dédié, ce qui la rend encore plus polyvalente.

Les modes intelligents répondent bien quel que soit le sport (même si on préférera plutôt le “priorité puissance en vélo”). Bref, si vous pratiquez plusieurs sports et que vous cherchez une frontale unique pour tout faire, la Piom+3 est une option intéressante.

Robustesse

Un dernier point que j’aimerais aborder concerne la robustesse de cette Piom+3. Le corps de la frontale est entièrement en aluminium, ce qui lui confère une vraie résistance aux chocs et à l’usure. Pas de pièce fragile qui dépasse, pas de câble apparent, ce qui limite le risque de casse en cas de chute ou de choc contre une branche ou un rocher. Pour une utilisation en trail ou en montagne, c’est un gage de fiabilité.

L’étanchéité IPX4 assure une protection suffisante contre la pluie et les éclaboussures. Que vous couriez sous une grosse pluie ou dans un brouillard dense, aucun problème, elle tiendra le coup. Et pour moi, c’est un critère important : une frontale qu’on n’a pas peur de malmener, c’est une frontale qui nous accompagne plus longtemps. En comparaison avec d’autres modèles que j’ai pu tester, certaines frontales en plastique ou avec des câbles exposés peuvent vite devenir fragiles, surtout dans des conditions difficiles. Ici, pas de souci : la Piom+3 semble clairement faite pour durer.

Des défauts ?

Un poids en fait dans la norme

On entend parfois que la Piom+3 serait un peu lourde. Mais est-ce vraiment le cas ? Si l’on compare avec d’autres modèles du marché, elle est en réalité dans la moyenne, voire en dessous. Elle pèse 123 grammes avec batterie et bandeau, ce qui la place juste au-dessus de certains modèles. Cependant elle propose  une différence majeure : son accéléromètre et un algorithme intelligent qui optimisent la puissance et l’autonomie. En comparaison, d’autres frontales nécessitent une batterie plus lourde pour obtenir des performances similaires.

Voici comment elle se positionne face à d’autres modèles connus :

  • Kiska 2 : 116 grammes sans bandeau supérieur, soit 7 grammes de moins que la Piom+3, mais sans accéléromètre ni modes intelligents.
  • Silva Trail Runner Free 2 Ultra : 165 grammes avec sa plus grosse batterie, et 120 grammes avec la plus petite, soit un poids équivalent, mais sans gestion intelligente de l’autonomie.
  • Petzl Nano : 145 grammes, donc plus lourde que la Piom+3 avec sa batterie déportée.

Autrement dit, si on prend en compte le rapport poids / technologie / autonomie, la Piom+3, à mon sens, se positionne bien.

Le poids entièrement à l’avant, un choix assumé

Si je devais relever un point qui pourrait être discuté, ce serait celui du positionnement du poids. Quelques utilisateurs m’ont déjà fait remarquer que toute la masse de la frontale est à l’avant. Cela peut en effet jouer sur la stabilité de la frontale.

Personnellement, ce n’est pas un problème, car j’utilise toujours le bandeau supplémentaire (par-dessus la tête) qui vient renforcer le maintien. Avec ce bandeau, la frontale est stable, même sur des terrains techniques ou en descente rapide. Mais je peux comprendre que certains préfèrent une batterie déportée à l’arrière, comme c’est le cas sur d’autres modèles du marché.

Go’Lum a fait le choix de ne pas suivre cette approche, pour deux raisons qui me semblent entendable :

  • Un câble intégré dans le bandeau (comme chez Silva) rend son remplacement plus complexe en cas d’usure.
  • Un câble externe est exposé. Cela présente un risque de rupture en trail, notamment si une branche l’accroche en pleine course.

Ce parti pris du poids 100% à l’avant favorise donc la durabilité et la robustesse, au prix d’une stabilité légèrement inférieure à d’autres modèles avec batterie à l’arrière. À mon sens, le bandeau supérieur, stabilise presque parfaitement la frontale. C’est une question d’habitude, et pour moi, il ne s’agit pas là d’un défaut. Peut-être que dans le futur, Go’Lum sera intéressé par réfléchir à comment positionner sa batterie à l’arrière, pour atteindre la perfection dont elle est si proche.

 

Conclusion – Mon avis sur la Go’Lum Piom+3

Après plusieurs mois d’utilisation, mon avis sur la Piom+3 est clair, et illuminé ! Go’Lum propose ici une frontale extrêmement bien pensée, avec peu de concessions. Son véritable atout réside dans ses modes intelligents, qui ajustent automatiquement la puissance lumineuse en fonction de votre allure. À l’usage, cela change complètement l’expérience. Plus besoin de jongler entre les réglages. La frontale s’adapte en permanence, offrant le bon équilibre entre visibilité et autonomie.

L’autonomie, justement, est un autre point fort indiscutable. Grâce à une gestion optimisée de l’énergie, la Piom+3 offre des durées d’éclairage qui dépassent largement celles de nombreuses autres frontales du marché. En course, cela signifie moins de stress lié à la batterie, et une grande sérénité sur des longues nuits d’effort. La robustesse n’est pas en reste, avec une construction en aluminium qui lui assure une excellente durabilité. Pensée pour un usage intensif, elle résiste aux chocs et aux conditions difficiles, là où certains modèles concurrents misant sur le plastique peuvent montrer des signes de faiblesse. Enfin, l’ergonomie générale et la simplicité d’utilisation sont aussi des atouts : tous les modes d’éclairage sont utiles et accessibles via un seul bouton, sans superflu ni complexité inutile.

Le seul point qui pourrait faire débat concerne la répartition du poids. Contrairement à certaines frontales qui optent pour une batterie déportée à l’arrière, la Piom+3 regroupe tout son poids à l’avant. Ce choix a ses avantages en matière de durabilité, mais peut, selon les préférences de chacun, générer une légère instabilité. Cela dit, avec l’ajout du bandeau supérieur, ce souci est largement corrigé, et personnellement, je n’ai jamais ressenti de gêne.

À qui s’adresse la Piom+3 ?

Cette Piom+3 s’adresse avant tout aux coureurs et traileurs exigeants, qui recherchent une frontale capable d’offrir une autonomie de très haut niveau, une gestion intelligente de l’éclairage et une grande polyvalence. Elle est particulièrement adaptée aux longues distances, où la stabilité de l’éclairage et la longévité de la batterie sont essentielles. Mais elle peut également convenir aux pratiquants de sports nocturnes variés, comme le vélo ou le ski, grâce à son faisceau efficace et sa fixation adaptée aux casques.

Si vous cherchez une frontale performante et robuste, qui vous laisse vous concentrer sur votre course plutôt que sur son réglage, la Piom+3 est une option particulièrement intéressante. Elle n’est peut-être pas parfaite, mais elle fait partie des meilleures alternatives du marché pour celles et ceux qui veulent un éclairage fiable, autonome et intelligent.

 

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Le test de la Piom+3 de Go’Lum en vidéo !

 

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