Abandon pendant un trail, pourquoi ? Le mentalTemps de lecture estimé : 11 minutes

Vous voulez savoir pourquoi les athlètes abandonnent en trail ? Quelle est la place du mental dans l’abandon pendant un trail ? Cet article est pour vous 😉 !

Abandon pendant un trail, une histoire QUE de mental ?

DNF, “Did Not Finish”. Ces trois lettres sont régulièrement partagées sur les réseaux. Elles accompagnent la décision de la part d’un athlète, mais aussi plus rarement de l’organisation de se stopper une compétition de trail. L’abandon en trail est un problème complexe. Loin de moi l’idée dans cet article de le simplifier, et de nourrir l’illusion qu’il s’agit uniquement d’un problème de mental. Différents travaux dans la littérature ont d’ailleurs essayé de comprendre ce dernier, en trail mais aussi dans d’autres sport.

Par exemple, le fameux “Modèle de la chasse d’eau” de Guillaume Millet est un des modèles contemporains les plus abouti sur le sujet. Il propose que différents facteurs s’entrecroisent et intéragissent dans le développement de la fatigue, jusqu’à un seuil qui, une fois dépassé, favorise l’abandon. Bref, l’abandon durant une course de trail ou d’ultra est multifactoriel, et il est important de garder cela en tête.

L’abandon en trail, un problème d’ultra ?

Il est intéressant de noter que les pourcentages d’abandon en trail ne sont pas les mêmes selon les distances. Je vous propose ici quelques chiffres :

  • OCC 2023 (55km – 3000m) – 5% d’abandon.
  • SierreZinal (31km – 2200m) – 9% d’abandon.
  • Marathon du Mont-Blanc 2023 (42km – 2500m) – 10% d’abandon.
  • CCC 2023 (100km – 6100m) – 26% d’abandon.
  • Diagonale des Fous 2023 (170km – 10500m) – 26% d’abandon.
  • UTMB 2023 (170km – 10000m) – 35% d’abandon.
  • TDS 2023 (145km – 9100m) – 40% d’abandon.
  • Ultra-Tour du Beaufortain (114km – 7200m) – 41% d’abandon.
  • UT4M (173km – 11510m) – 45% d’abandon.

Quand on voit ces chiffres, on peut déjà se rendre compte que toutes les distances ne semblent pas amener aux mêmes taux d’abandon.

La place du mental dans l’abandon

Dans cet article, je vous propose de nous recentrer sur une bulle de facteurs favorisant les abandons, ou au contraire les prévenant, celle relative au mental, ou à la psychologie. Car oui, la performance et son arrêt sont en grande partie liée à la psychologie, bien que cet aspect soit régulièrement sous-estimé. Est-ce qu’il est possible d’identifier à priori dans la psychologie des participantes et des participants des caractéristiques favorisant l’abandon pendant une course ? Pendant un événement, est-ce que les personnes qui abandonnent et celles qui n’abandonnent pas vivent les mêmes expériences mentales ? Sinon, peut-on intervenir sur ces facteurs mentaux ?

Ces dernières années, plusieurs articles scientifiques se sont intéressés à ces questions. Il y en a peu, certes. Certains sont publiés dans des revues de bonnes qualités, d’autres dans des journaux questionnables, c’est un fait. Cependant, en l’état, il s’agit des seules preuves dont nous disposons. Aussi, je vous propose de nous contenter de la littérature disponible. Vous allez voir que malgré tout, certaines pistes intéressantes à discuter se dégagent déjà !

Avant de commencer, c’est quoi le “mental” ?

Avant de commencer ce billet, j’aimerais clarifier un point, qu’est-ce que “le mental” ? Et malheureusement, je n’ai pas de réponse précise. Personnellement, je considère que le mental renvoie à toutes les caractéristiques psychologiques et cognitives d’un individu. Par exemple, la personnalité renvoie au mental. Notre capacité cognitive d’inhibition, ou notre mémoire à court terme, renvoient au mental.

Cependant, le “mental” fait référence à des concepts précis. Des chercheurs et chercheuses en psychologie du sport, et en psychologie de manière générale, s’évertuent à clarifier ce qu’est le mental. Les dimensions qui le constituent sont nombreuses et variés, et parfois difficile à déterminer car elles ne s’observent pas avec un microscope ou un capteur sur le muscle. Cependant, “le mental” n’est pas une espèce de valise que nous pouvons remplir de notre imaginaire.

Pourquoi ces lignes introductives ? Pour proposer un premier stop à l’utilisation du terme “le mental” de manière imprécise. Il est courant de lire des phrases comme “cette séance améliore le mental”, “cet entraînement sert au corps et au mental”, “cette course demande du mental”. Ces phrases ne veulent, à mon sens, rien à dire. Elles cachent le fait que leur annonceur ne sait probablement pas ce que l’entraînement, la séance, ou la course en question, demandent réellement, ni ce qu’est “le mental”.

Dans la suite de cet article, nous allons parler du mental, mais avec des termes précis. J’espère que cette introduction vous aidera à y voir plus clair dans ce qu’est “le mental”, et à détecter les messages qui en parlent sans savoir qu’il est en fait constitué de dimensions précises, identifiées, et différentes les unes des autres. Vous ne diriez pas “cet entraînement améliore mon corps” n’est-ce pas ? Alors accordons à la psychologie le même niveau de précision qu’on attribue à la physiologie.

 

L’abandon pendant un trail, un processus progressif

Une première étude que je trouve intéressante à discuter est celle qualitative, c’est-à-dire sans analyse statistique, de Philippe et al. en 2016. Ces chercheurs ont évalué si la décision de l’abandon était quelque chose d’immédiat, une bascule entre un moment et un autre, ou plutôt un processus qui s’installait progressivement et se développait au fil des kilomètres. Pour cela, ils ont échangé avec 10 athlètes ayant abandonné durant la Diagonale des Fous 2014. Ces entretiens avaient lieu entre 1 et 3 jours après l’abandon. Les participants avaient d’abord un moment avec la carte du tracé et des photos, pour se remémorer le parcours et ce qu’ils ont vécu, puis échangeaient avec un membre de l’équipe de recherche.

Plusieurs étapes mènes à l’abandon

Leurs analyses leur ont permis d’identifier entre 5 et 6 étapes consécutives menant à l’abandon. La première serait une phase d’apparition de problèmes ou de douleurs, comme des troubles digestifs ou des douleurs musculaires à la course. La deuxième est une phase de conscientisation de ces derniers. Durant celle-ci les personnes cherchent des causes à ces problèmes. S’ensuit chez la plupart d’entre eux une phase d’adaptation de la façon de se déplacer, de courir, pour limiter ces derniers.

Après, les athlètes rapportent entrer dans une phase de recherche de solution plus large, comme par exemple faire une pause, ou dormir, pour que ces troubles diminuent. Ils et elles rentreraient ensuite dans une phase d’interaction avec autrui, soit positive (p. ex. recherche de soutien) soit négative (p. ex. s’effondrer auprès d’un proche). Enfin, les athlètes passeraient par une dernière étape de réévaluation de la situation, associée aux premières hésitation plus concrètes d’abandon.

À l’issu de ces étapes, plus ou moins vécues par toutes les personnes ayant abandonné, elles prendraient la décision de l’abandon. Selon ces auteurs, savoir que les personnes qui abandonnent passent souvent par ces 5 ou 6 étapes différentes est crucial. Cela permettrait, pour eux, de reconnaître ces étapes si elles les vivent, et donc de réagir de manière positive et efficace. Connaître ces étapes peut également amener un athlète à échanger avec un préparateur ou préparatrice mental pour savoir y réagir de la meilleure manière possible.

Une confirmation bancale

En 2017, cette même équipe a cherché à confirmer ces résultats, et ce processus en 5 ou 6 étapes menant à l’abandon. Dans cette nouvelle étude, leurs résultats vont globalement dans la même direction que ceux de leur papier de 2016. Cependant, leur nouvelle publication est dans un journal dit prédateur, c’est-à-dire identifié comme adoptant de mauvaises pratiques scientifiques, et donc peu fiable. Aussi, je ne discuterai pas plus que cela cette réplication, en attendant la publication d’un article assez robuste pour être considéré.

 

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Le mental pour réussir en trail

La revue de littérature de Thornton et al. en 2023 a abordé la question différemment. Plutôt que de se demander ce que vive les personnes qui abandonnent, ces auteurs se sont intéressés aux caractéristiques psychologiques des finishers. Leur but était d’identifier si des traits distinctifs sont repérables chez des athlètes ayant fini vs. d’autres ayant abandonné. Pour cela, ces auteurs ont réalisé une revue de littérature qui a identifié 49 études intéressantes à discuter. Ces articles évaluaient simplement si certaines caractéristiques psychologiques, généralement mesurées par questionnaire, étaient corrélés à la réussite (c.-à-d. au finish) d’ultra-trail.

Auto-efficacité et force mentale

Premièrement, leurs analyses de la littérature a révélé que l’auto-efficacité était associée à la réussite en trail. L’auto-efficacité est la croyance d’une personne dans sa capacité à accomplir un tâche, comme courir un ultra-trail. Similairement, la dimension psychologique appelée la “force mentale” (“mental toughness” en version originale) était elle aussi corrélée à la performance en trail. Elle représente la capacité à persévérer dans une tâche, comme une performance, malgré le stress, la pression, les difficultés, etc.

La motivation

Ensuite, les auteurs soulignent, presque sans surprise, l’importance de la motivation pour réussir en trail. Il me faudrait un article entier pour discuter de cette motivation, car si ce terme est souvent utilisé dans tous les sens, en psychologie du sport la motivation est un concept clairement défini. Pour faire simple ici, quand on parle de motivation associée à la performance, on parle de la qualité de la motivation, et non de sa quantité. Un terme parfois entendu dans d’autres média est “pourquoi un individu court ?”. La motivation renvoie en effet aux raisons qui vous poussent à réaliser un comportement, comme un ultra-trail. Il y a des motivations protectrices, qui favorisent la performance, et d’autres moins bénéfiques.

Par exemple, un individu qui s’engage dans une compétition d’ultra-trail parcequ’il aime intrinsèquement cet effort, ou car par exemple il considère qu’évoluer longtemps en nature est une part de son identité, le défini en tant que personne, aura certainement plus de chances de terminer une épreuve de ce type qu’un individu inscrit sur la même épreuve parce que son entourage l’y a poussé, ou pour la médaille de finisher.

Intelligence et stabilité émotionnelle

L’intelligence émotionnelle fait référence aux capacités de perception, de traitement, de régulation et d’utilisation des informations émotionnelles d’un individu. Thornton et al. (2023) résument qu’à travers différentes études en trail, les personnes avec une haute intelligence émotionnelle étaient meilleures à gérer les situations difficiles. Ces dernières démontraient de plus grandes capacités à s’adapter au stress, à réagir aux imprévus, à faire preuve de résilience ou encore à réévaluer les situations négatives en quelque chose de positif.

De manière comparable, des études ont souligné que des finishers avaient régulièrement une stabilité émotionnelle plus prononcée que des personnes ayant abandonné. La stabilité émotionnelle est la fréquence de changement d’humeur, ou d’émotion, pendant une course par exemple. Elle peut être élevée (c.-à-d. forte instabilité émotionnelle) ou basse (c.-à-d. faible instabilité émotionnelle). Des travaux ont montré que les athlètes avec une meilleur stabilité émotionnelle performait mieux que ceux avec une faible stabilité émotionnelle. Cette grande stabilité s’atteindrait avec l’expérience, mais aussi avec de la préparation mentale.

Des résultats confirmés en contexte réel

Corrion et al. 2018

L’étude de Corrion et al. en 2018 confirme ces résultats à travers un large panel de traileuses et traileurs. Précisément, 96 finishers et 125 non-finishers de l’Ultra-Trail Cote d’Azur Mercantour (140km – 10000m) ont répondu avant le départ à un questionnaire mesurant différentes caractéristiques psychologiques. Leurs premières analyses ont montré que les finishers avaient, avant la course, de plus hauts niveaux d’auto-efficacité, d’intention de terminer la course, et de meilleurs stratégies de gestion des moments difficiles que les non-finishers. Par exemple, ces derniers cherchaient avaient plus de stratégies de gestions des problèmes dites “d’évitement” (p. ex. utilisation de substance d’aide, autoculpabilisation) que les finishers.

De plus, leurs analyses ont montré que la probabilité de finir la course était significativement plus élevée quand :

  • l’auto-efficacité était haute.
  • l’intention de finir était haute.
  • les stratégies de gestion des moments difficiles par le soutien social (p. ex. recherche de soutien affectif) étaient hautes.
  • les buts étaient orientés vers la maitrise (c.-à-d. comparaison de ses performances à soi-même, et non comparaison aux autres).

Mendez-Alonso et al. 2021

L’étude de Mendez-Alonso et al. (2021) est similaire à la précédente, mais publiée dans une revue dite prédatrice, c’est-à-dire de mauvaise qualité, et avec de mauvaises pratiques scientifiques. Néanmoins, ses résultats vont eux aussi dans la même direction. Après la Traversera Integral Picos (76km, 7200m) 148 finishers et 133 non-finishers ont rempli un questionnaire mesurant différentes dimensions psychologiques.

Les analyses ont révélé que comparativement aux non-finishers, les finishers avaient un plus haut niveau de force mentale, de résilience, et de “passion harmonieuse”. La “passion harmonieuse” est une dimension psychologique proche de la motivation. Elle reflète une tendance à pratiquer une activité pour elle-même, pour soi-même, ou encore pour le plaisir qu’on y retrouve, et non pour d’autres facteurs comme l’entourage, le rayonnement social, ou encore la popularité. De hauts niveaux de “passion harmonieuse” seraient aussi liés à plus de comparaison à ses propres performances, et moins de comparaisons à autrui.

 

Trois états affectifs importants en trail

En 2019, Rochat et al. se sont intéressés à 3 états affectifs, pour vulgariser à 3 émotions, 3 sentiments, en particulier. Ces auteurs parlent précisément d’état de vitalité, mais la terminologie importe ici peu. Ces états sont :

  • Ceux de préservation. Ils renvoient à des moments où les pensées des coureuses et coureurs sont orientés vers la protection de soi,  de son allure ou de son énergie, par exemple avec un rythme contrôlé ou ralenti, ou le choix de ne pas poursuivre un concurrent devant, dans le but final de ne pas s’épuiser.
  • Ceux de revitalisation. Il font références à des moments où l’athlète a des pensées orientées vers la compétition, l’amélioration de la performance. Cela peut se traduire par une accélération du rythme, le dépassement d’autres coureurs ou encore une sensation d’énergie.
  • Ceux de défaite. Ils renvoies à des moments où les pensées sont tournées vers les difficultés, les douleurs, et est associé à de mauvaises sensations, un ralentissement considérable ou encore des inquiétudes.

Se préserver vs. se revitaliser vs. échouer

En interrogeant 13 personnes, dont 8 participants de la Diagonale des Fous, 4 du Trail du Bourbon, et 1 de la Mascareignes, et au total 7 personnes ayant abandonnés, les auteurs ont pu mettre en lumière des résultats intéressants. Tout d’abord, leurs résultats ont montré que comparativement aux non-finishers, les finishers avaient vécu significativement plus d’états mentaux de “préservation” et moins d’états de “défaite”. Ils avaient vécu un nombre similaire de moments de “revitalisation”. Enfin, au fur et à mesure que la course avançait, les non-finishers vivaient de moins en moins d’état de “préservation” et de plus en plus d’état affectif de “défaite”. 

Un dernier point intéressant que ce papier souligne concerne la façon que ces athlètes avaient de réagir à ces états affectifs. En analysant le discours des personnes, les auteurs ont montré que les finishers réagissaient plus positivement aux états affectifs de “défaite” que les non-finishers. Par exemple, en cas de troubles gastriques, les finishers réagissaient plutôt en adaptant l’allure et l’alimentation, et les non-finishers en espérant qu’ils passent. De même, en cas de douleurs musculaires, les finishers cherchaient plutôt à courir de manière plus économique, alors que les non-finishers cherchaient plutôt à maintenir l’allure.

 

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Conclusion – Abandon pendant un trail, une histoire de mental ?

En conclusion, la question des facteurs qui poussent une personne à abandonner ou à persévérer durant un trail est vaste. Tout d’abord, il est important de noter que les abandons semblent plus fréquents dans les trails de longues distances, et dans les ultra-trails, que durant les trails courts. Ensuite, il est important de rappeler que la littérature est peu fournie sur le sujet. Peu d’études se sont intéressés aux capacités et aux expériences mentales favorisant ou protégeant l’abandon en ultra-trail.

Néanmoins, parmi les études existantes, des premières tendances émergent. Tout d’abord, il semblerait que l’autoefficacité, soit sa croyance dans ses capacités à réaliser un ultra-trail, soit associée à moins de risque d’abandon. Ensuite, la force mentale, soit la capacité à persévérer malgré les difficultés, semble elle aussi protectrice des DNFs, tout comme une haute intention de finir. De plus, une motivation à la pratique orientée vers l’activité elle-même, et vers soi-même (p. ex. comparaison à soi-même, à ses propres temps) semble aussi plus bénéfique pour finir un ultra qu’une motivation orientée vers les autres, vers le social, ou vers des récompenses.

Enfin, il est important de noter que plusieurs études soulignent l’importance de savoir réagir efficacement aux moments durs. Comparativement aux non-finishers, les finishers semblent utiliser des stratégies mentales plus positives, comme l’adaptation de son allure, la focalisation sur le positif, l’adaptation de l’objectif, ou encore la recherche de soutien auprès de ses proches. De même, il est intéressant de noter le rôle que semble jouer la stabilité émotionnelle dans l’atteinte des objectifs. Les finishers semblent plus à même de “lisser” leurs émotions, comme on lisserait une allure durant une course.

Comment améliorer son mental en trail ?

La question naturelle qui peut découler de cet article concerne comment améliorer son mental en trail. En effet, identifier les meilleurs outils pour prévenir les abandons est une première étape intéressante, encore faut-il les utiliser. Dans le cadre de l’amélioration de nos capacités physiques, il me semble naturel de penser que si nous voulons vraiment voir des résultats, il faut faire appel à un professionnel (p. ex. un coach sportif, comme le coaching par Courir Mieux).

Dans le cadre du mental, ma réflexion sera la même. Avec ce que cet article souligne, certaines bases peuvent certainement être travaillées seul. Cependant, si le besoin s’en fait sentir, si un cap doit être dépassé, je pense qu’il faut faire appel à un ou une professionnel(le). Cependant, le titre de “préparateur mental” ou “préparatrice mentale” n’est pas protégé (c.-à-d. n’importe qui, avec n’importe quelle formation peut se prétendre préparateur mental, ou préparatrice mentale). Aussi, je vous conseille d’être très vigilant(e) dans le choix du / de la  professionnel(le). La Société Française de Psychologie du Sport (SFPS) réalise à ce jour un travail considérable pour discerner les vrais professionnel(le)s des charlatans. Aussi je vous invite, si vous cherchez quelqu’un, à vous tourner vers une des personnes que ce réseaux a identifié (lien).

 

Vidéos associées à cet article

Vidéo 1 – Mes explications en vidéo

Vidéo 2 – Mon interview d’une experte, Laure Fernandez

 

Références bibliographiques

• Corrion, K., Morales, V., Bergamaschi, A., Massiera, B., Morin, J. B., & d’Arripe-Longueville, F. (2018). Psychosocial factors as predictors of dropout in ultra-trailers. PloS one13(11), e0206498. (Lien)
• Méndez-Alonso, D., Prieto-Saborit, J. A., Bahamonde, J. R., & Jiménez-Arberás, E. (2021). Influence of psychological factors on the success of the ultra-trail runner. International journal of environmental research and public health18(5), 2704
• Philippe, R. A., Rochat, N., Vauthier, M., & Hauw, D. (2016). The story of withdrawals during an ultra-trail running race: A qualitative investigation of runners’ courses of experience. The Sport Psychologist30(4), 361-375. (Lien)
• Philippe, R. A., Rochat, N., Cretaz Von Roten, F., & Hauw, D. (2017). The relationship between trail running withdrawals and race topography. Sports5(4), 91.
• Thornton, O. R., Ly, S., Colón, I., Cole, H., & Li, W. (2023). The Psychological Indicators of Success in Ultrarunning-A Review of the Current Psychological Predictors in Ultrarunning. (Lien)

Cyril Forestier

Trailer passionné 🏃🏻‍♂️ et docteur en science du mouvement humain (STAPS) 👨‍🔬 , je décrypte la littérature scientifique pour mieux comprendre notre pratique. Je rédige des articles afin de vulgariser des études, de vous partager mes tests matériels ou encore de vous communiquer ce qui me motive, tout ça dans le but de courir mieux ! Des réponses à vos questions se trouvent surement dans mes articles 😉.

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