Vous cherchez un test des Cloudvista 2 de ON ? Cet article est pour vous !
Les Cloudvista 2 de ON
Présentation dans la gamme trail de ON Running
Avant de rentrer dans le détail du test terrain, il est utile de replacer les Cloudvista 2 dans la gamme trail de ON Running, qui s’articule selon trois profils distincts – une structure simple mais cohérente pour couvrir l’ensemble des usages en trail running.
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La Cloudsurfer. C’est le modèle orienté formats courts et rapides, pensé pour les séances dynamiques ou les terrains mixtes route/trail. Sa vocation est claire, légèreté, réactivité, et vitesse sur des distances réduites.
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À l’autre extrémité, la Cloudultra. Elle s’adresse plutôt aux coureurs d’ultra-trail. Elle mise sur le confort longue durée, avec davantage d’amorti, de protection et de stabilité pour absorber les heures de course.
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Et au milieu se trouve la Cloudvista. Positionnée au centre de la gamme, elle est celle que j’ai testée ici dans sa version 2. Elle se veut polyvalente, taillée pour les distances moyennes à longues, capable d’encaisser les changements de rythme, de terrain et de durée.
La Cloudvista 2 est donc pensée pour celles et ceux qui veulent une chaussure unique capable d’assurer aussi bien sur une séance rapide que sur une longue sortie en montagne, avec du dénivelé, du sec comme du humide. ON insiste d’ailleurs fortement sur ce positionnement “polyvalent”, véritable ADN de ce modèle. En résumé, la Cloudvista 2 joue le rôle d’équilibre dans l’offre trail de ON : elle cherche à concilier dynamisme et confort, maintien et légèreté, sans trop se spécialiser pour rester efficace sur un maximum de formats. Un vrai modèle “entre-deux”, pensé pour ceux qui veulent une chaussure unique pour (presque) tout faire.
Avant de passer à mes retours, je vous propose de faire un crochet par les caractéristiques techniques de ce modèle.
Caractéristiques techniques des Cloudvista 2 de ON
On trouve peu de données en ligne sur ce modèle qui présentent clairement ses caractéristiques. Ne possédant pas d’outil de mesure dédié, je me suis pas mal inspiré de ce que propose RunRepeat dans leur analyse détaillé de ce modèle.
- Poids ➡️ 280 grammes en 42 homme, 252 grammes en 40 femme, 345 grammes en 46.
- Hauteur du stack au talon ➡️ 31,7 mm.
- Hauteur du stack à l’avant-pied ➡️ 15,7 mm.
- Drop ➡️ 6 mm.
- Mesh ➡️ Sorte de Ripstop rigide, respirant, résistant.
- Laçage ➡️ Classique, lacets plats.
- Semelle extérieure ➡️ MissionGrip (propriétaire ON). Crampons de 3mm de deux types : en forme de “flêche” à l’avant et à l’arrière, orientés pour la montée à l’avant, et pour la descente à l’arrière, et également orientés différement entre l’intérieur et l’extérieur de la chaussure pour augmenter l’accroche lors de mouvements en latéral ; et présence de crampons carrés, en forme de plot, plus au centre de la chaussure.
- Semelle intermédiaire (amorti) ➡️ Mousse Helion (augmenté par rapport à la V1) avec la géométrie CloudTec caractéristiques de ON, qui sont ces espaces alvéolés au milieu de la chaussure.
- Largeur du chaussant ➡️ Fin.
- Plaque ➡️ Présence d’une Speedboard à deux branches. Il ne s’agit pas d’une plaque carbone, mais apparemment d’une très fine et courte plaque positionnée au centre de la chaussure, entre la mousse Helion et la partie Cloudtec, pour faciliter le transfert d’énergie, la propulsion, entre l’arrière et l’avant de la chaussure.
- Autres informations ➡️ Contrefort rigide mais rembourré à l’intérieur et autour du col du pied. Languette fine et rigide, aérée par des trous et plaquée au pied par des bandes élastiques à l’intérieur de la chaussure. Élastiques de maintien des lacets sur la languette. Structure en tissu qui connecte le laçage à la semelle pour un maintien encore plus proche du pied. Bande de protection du mesh à l’avant des orteils. Rockers avant et arrière.
- Prix catalogue ➡️ 160€.
Mon test terrain des Cloudvista 2
Conditions du test
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Pour éprouver les Cloudvista 2 dans toute l’étendue de ce qu’elles promettent, je les ai utilisées pendant plusieurs semaines sur des terrains variés et dans des contextes très différents. L’idée était simple : vérifier si cette chaussure, pensée pour la polyvalence, tenait vraiment cette promesse sur le terrain. J’ai cumulé environ 100 kilomètres avec elles aux pieds, en alternant les intensités et les profils de sortie. Certaines séances se sont faites à basse intensité, sur des footings longs et progressifs, avec plusieurs heures passées en mouvement pour juger du confort sur la durée. À l’opposé, j’ai aussi couru une compétition de 23 kilomètres avec 1300 mètres de D+, menée à haute intensité sur terrain roulant et rythmé, pour tester leur réactivité et leur tenue sur un effort court mais exigeant. J’ai également emmené les Cloudvista 2 sur une sortie longue de 32 kilomètres et 2000 mètres de dénivelé positif, dans des conditions pluvieuses puis ensoleillées et sèches. Ce fut l’occasion d’observer leur comportement dans la boue, sur terrain gras, et de tester leur accroche en conditions défavorables. La météo globale a été plutôt clémente sur la période du test, avec du beau temps la plupart du temps, mais cette dernière sortie humide a permis d’équilibrer le tableau. Enfin, les terrains empruntés allaient de la route à des chemins peu accidentés, en passant par des sections plus techniques, sans tomber dans l’extrême. L’idée était vraiment de couvrir un spectre large d’utilisation, pour juger la chaussure dans des conditions réalistes et variées, telles que pourraient les rencontrer la majorité des traileurs. |
Une vraie chaussure polyvalente
La première chose qui m’a marqué lors de ce test, c’est à quel point la promesse de polyvalence est tenue. ON a clairement réussi son pari : la Cloudvista 2 se montre à la fois efficace et agréable à porter, quelle que soit l’intensité ou la nature de la sortie. J’ai eu l’occasion de l’emmener sur une course découpée en deux portions distinctes. D’abord une quinzaine de kilomètres très roulants et rapides, sur terrain sec, où la chaussure s’est montrée à la fois joueuse et fluide. Ensuite, une portion de huit kilomètres particulièrement raide, avec un gros dénivelé. Dans les deux cas, les sensations ont été très bonnes. La chaussure restait plaisante à haute vitesse comme dans les phases de montée plus engagées.
Les séances à haute intensité ont également confirmé cette impression. Lors de séances en côte de type PMA la Cloudvista 2 s’est révélée agréable et joueuse. De plus, elle reste tout aussi agréable en footing ou en sortie longue. Lors d’une sortie de près de 5 heures, avec 32 km et plus de 2000 m de D+, effectuée dans des conditions changeantes (pluie au départ, chaleur sur la fin), je n’ai ressenti aucune gêne, et même un agréable confort.
Au final, la Cloudvista 2 s’impose vraiment comme une “go-to shoe”, cette paire qu’on attrape sans réfléchir, quelle que soit la séance prévue. Peu de marques réussissent à proposer un vrai modèle polyvalent qui coche autant de cases. Ici, ON ne cherche pas à tout faire parfaitement, mais à tout faire bien, et ça fonctionne. La Cloudvista 2 est une chaussure à l’aise dans des contextes très différents, sans jamais donner l’impression de subir le terrain ou l’intensité
Une chaussure dynamique
Si la Cloudvista 2 s’en sort aussi bien dans des contextes variés, c’est en partie grâce à son dynamisme. Contrairement à certains modèles conçus pour le confort avant tout, un peu massifs et parfois « inertes » sous le pied, cette ON affiche une vraie capacité à relancer, même quand on hausse le rythme. Sans aller jusqu’à parler de chaussure explosive, on sent tout de même une réelle réactivité, bien dosée, qui rend la foulée fluide et agréable. Ce dynamisme vient sans doute de plusieurs facteurs combinés. Les rockers sont perceptibles : ce petit effet “culbuto” crée une transition talon-avant-pied fluide. Il incite à dérouler, à relancer, sans forcer.
La mousse, dont la composition exacte reste comme souvent un secret bien gardé, participe elle aussi à cette impression de tonicité. Elle n’est ni molle ni ultra réactive, mais trouve un équilibre appréciable entre absorption et restitution. C’est cette modération dans le rebond qui rend la chaussure efficace sans être fatigante ou instable à haute vitesse. Bien sûr, ce n’est pas non plus la chaussure la plus dynamique du marché. Des modèles plus typés performance, comme la Fujispeed 3 de Asics (testées ici), offriront davantage de répondant. Mais dans son segment – celui de la polyvalence – la Cloudvista 2 se distingue par sa capacité à ne jamais se traîner, que ce soit sur des footings ou des blocs à haute intensité.
Un fit précis et rassurant
Autre point marquant de la Cloudvista 2 : son fit précis, qui plaira à ceux et celles qui recherchent une chaussure proche du pied. On est sur une chaussure fittée, au chausson fin, qui conviendra aux pieds étroits ou normaux. Pour les pieds larges, il se peut que la sensation soit trop contraignante. Ce qui frappe d’abord, c’est cette proximité constante entre le pied et la chaussure. Elle épouse bien les contours, ne laisse aucun espace inutile, ce qui renforce la sensation de contrôle. Le pied ne bouge pas, ne glisse pas, et ça se sent immédiatement dans la qualité du ressenti au sol.
Le système de laçage participe aussi largement à cette sensation. Grâce à une bande intégrée sur les flancs du mesh, qui vient plaquer la tige contre le pied lorsqu’on serre les lacets, la chaussure reste en place sans créer de points de pression. Le maintien est ferme, homogène et très rassurant, même en montée ou dans les dévers.
Enfin le mesh est rigide et résiste aux déformations à l’effort. Ce manque d’élasticité peut ne pas plaire à tout le monde, mais il contribue à une sensation de précision. Quand le pied bouge, la chaussure suit, ce qui améliore la lisibilité du terrain et l’engagement du pied à chaque foulée. Cette structure ferme et peu déformable donne aussi à la chaussure une très bonne résistance à la torsion. Ce n’est pas une sensation subjective : les données de RunRepeat confirment cette caractéristique. La chaussure résiste aux torsions latérales, surtout à l’arrière du pied, tout en gardant un peu de souplesse à l’avant, ce qui permet un bon déroulé sans nuire à la stabilité.
Résultat, la Cloudvista 2 inspire confiance, même quand le terrain devient accidenté, et qui reste stable et réactive dans les appuis.
Une semelle ferme mais qui s’adoucit
Dès les premières foulées, la Cloudvista 2 se distingue par sa semelle plutôt rigide, sans tomber dans l’excès. On est clairement sur un modèle avec un amorti ferme, loin des sensations très moelleuses que proposent certaines chaussures du marché. Ce n’est pas une Lowa ni une Trabuco Max 4, qui poussent cette fermeté à l’extrême, mais ce n’est pas non plus une Ultra Glide 3 dans laquelle on s’enfonce. Ici, la rigidité est bien présente… et assumée.
Cependant, cette sensation évolue au fil des kilomètres. La semelle semble s’assouplir passé les 30 premiers kilomètres. La chaussure gagne un peu en moelleux, sans jamais devenir molle. Le compromis trouvé ici est intéressant pour ceux qui aiment une certaine fermeté, sans pour autant avoir l’impression de courir sur une planche. ON annonce d’ailleurs une baisse de rigidité par rapport à la version 1, que je n’ai pas testée, qui semble avoir été encore plus exigeante sur ce point. En ce qui me concerne, cette semelle ferme mais évolutive m’a convenu. Je préfère nettement une chaussure qui conserve un bon maintien et une réponse stable sous le pied, plutôt qu’un amorti trop souple qui donne une impression de flou à la pose. Les amateurs de semelles fermes y trouveront clairement leur compte.
Accroche et adhérence au rendez-vous
Si j’avais quelques craintes au départ, en voyant les crampons de 3 à 3,1 mm, assez peu profonds comparés à d’autres modèles du marché, l’accroche des Cloudvista 2 est en fait bonne. Le design des plots, que je ne connaissais pas, laissait planer le doute sur leur efficacité réelle, notamment sur terrain gras. Et pourtant, le terrain m’a largement rassuré. La semelle est travaillée dans sa géométrie. On retrouve plusieurs types de crampons, en forme de flèche, orientés différemment selon leur emplacement. Ils permettent à la chaussure de résister aux mouvements dans toutes les directions. Ce niveau de détail est plutôt rare, et contribue à une accroche homogène et efficace, y compris sur sol humide ou légèrement gras.
Si vous cherchez une chaussure avec une accroche très agressive, pour des terrains ultra techniques ou très boueux, ce n’est pas le modèle le plus extrême du marché. Mais dans une optique de polyvalence, elle fait très bien le travail. Elle ne limite pas la foulée sur terrain roulant ou semi-bitumé, tout en étant suffisamment efficace sur les portions plus glissantes. Le compromis est solide, et pour une chaussure à vocation aussi large, le pari est réussi.
Bonne stabilité globale
S’il y a un point sur lequel la Cloudvista 2 impressionne, c’est bien sa stabilité au niveau du talon. C’est une chaussure qui reste solide sur les appuis, et qui donne un véritable sentiment de sécurité, surtout à l’arrière du pied. Pour quelqu’un comme moi, avec des chevilles fragilisées par des blessures passées, cette stabilité est un vrai atout, notamment sur les longues sorties où la fatigue accentue les risques de torsion difficiles à contrôler. La zone talon est bien verrouillée. On retrouve une sorte de coquille rigide qui avance assez loin vers l’avant du pied, venant jusqu’à dessous les malléoles. Cette structure empêche la chaussure de se tordre latéralement. Le talon se déforme peu, et cela se ressent immédiatement à la course.
Ce ressenti de stabilité n’est pas qu’une impression personnelle : les données de RunRepeat vont dans le même sens. D’après leurs mesures, la Cloudvista 2 fait partie des chaussures les plus résistantes à la torsion du marché, surtout sur l’arrière du pied. À l’avant, elle conserve une certaine souplesse pour permettre un bon déroulé, mais globalement, c’est une chaussure rigide et stable, qui ne vrille pas facilement sous le pied.
Sensation de hauteur trompeuse
À l’enfilage, la Cloudvista 2 peut dérouter. Les premières foulées donnent une impression étrange, presque comme si on était perché. Pourtant, avec un stack aux alentours de 31 mm, on reste dans des standards raisonnables. Cette sensation est peut-être liée à l’étroitesse relative de la semelle, ou à la combinaison entre une géométrie spécifique et une mousse ferme. Dans les premières minutes, j’ai presque eu l’impression que mes chevilles pouvaient partir à tout moment. Ce sentiment est vite corrigé dès qu’on commence à courir. Dès les premiers kilomètres, la chaussure révèle sa vraie nature : stable, bien posée, structurée. Elle ne vrille pas, ne bascule pas, et donne rapidement confiance.
Ce phénomène d’adaptation rapide est à noter. La différence entre les sensations d’accueil et les sensations en course est notable. Ce que l’on ressent au pied au moment d’enfiler la chaussure ne reflète pas forcément son comportement dynamique. Au fil des kilomètres, la chaussure devient de plus en plus agréable à utiliser. En ce qui me concerne, le plaisir a été immédiat dès que je l’ai emmenée sur le terrain, mais il s’est même renforcé à mesure que les kilomètres passaient.
Légère usure prématurée à surveiller
Si la Cloudvista 2 donne globalement une impression de robustesse, j’ai tout de même relevé un point d’attention concernant l’usure, plus précisément au niveau du col du pied. Après environ 100 kilomètres, j’ai constaté une dégradation visible sur une mousse de protection.
Ce n’est pas dramatique, mais le fait que cette usure soit identique des deux côtés suggère une fragilité structurelle à cet endroit précis. Le reste du mesh, en revanche, est parfaitement intact. Malgré des passages en conditions humides et boueuses, la tige n’a montré aucune faiblesse, ce qui renforce l’idée que l’empeigne est très résistante. Visuellement, la chaussure ne donne pas l’impression d’avoir encaissé 100 km. En résumé, même si le mesh inspire confiance pour un usage long terme, il faudra simplement garder un œil sur cette zone haute du col, surtout si vous êtes sujet aux frottements dans cette partie-là du pied.
Un poids un peu élevé pour une chaussure “rapide”
S’il fallait relever un vrai bémol objectif, ce serait sans doute du côté du poids. Avec 280 g en taille 42, la Cloudvista 2 s’approche des poids caractéristiques des chaussures d’ultra-trail. À titre de comparaison, elle se situe dans les mêmes eaux que l’Ultra Glide 3 de Salomon (290 g) ou la Agility Peak 5 de Merrell (288 g). À l’inverse, une chaussure taillée pour la vitesse comme la S/Lab Pulsar 3 tourne autour des 200 g.
La Cloudvista 2 se veut polyvalente, capable de faire à la fois du rapide et du long. Or, à ce poids-là, elle se rapproche plus des chaussures conçues pour encaisser les heures que pour voler sur les sentiers. Ce décalage entre ses ambitions de polyvalence et son poids réel pourra rebuter ceux pour qui la légèreté est un critère essentiel. Cela dit, ce surpoids relatif n’est pas sans avantages. Il s’explique en partie par le choix de matériaux : une mousse ferme, plus dense, qui devrait mieux résister à l’usure, et un mesh plus épais, moins fragile que ceux en tissu ultraléger qu’on retrouve parfois chez d’autres marques. Le résultat, c’est une chaussure certes plus lourde, mais qui semble faite pour durer.
En clair, si vous cherchez une chaussure légère et hyper nerveuse, vous risquez d’être un peu déçu par ce gabarit. Mais si votre priorité est d’avoir un modèle fiable, stable, durable, capable d’encaisser les kilomètres sans se déformer, alors ce poids devient presque un gage de confiance.
Conclusion – Mon test des Cloudvista 2
Ce qu’on en retient
La Cloudvista 2 de ON remplit pleinement sa promesse, en proposant une chaussure de trail polyvalente, pensée pour accompagner le coureur sur une grande variété de formats et de terrains. Elle s’est montrée efficace en footing, en sortie longue, en séance de côte ou même sur une course à haute intensité.
Elle offre un bon compromis entre dynamisme et confort, avec une mousse ni trop molle, ni trop rebondissante, et des rockers qui favorisent une foulée fluide. Son fit précis et son système de laçage intelligent assurent un maintien irréprochable. Son mesh rigide apporte de la stabilité sans gêner le déroulé du pied. La structure globale est fiable, notamment au niveau du talon, et la stabilité est excellente, renforcée par un bon maintien latéral et une résistance à la torsion confirmée par les tests indépendants de RunRepeat.
Côté semelle, on est sur un amorti ferme qui s’assouplit progressivement au fil des kilomètres, ce qui séduira les amateurs de chaussures réactives mais pas tape-cul. L’accroche est bonne, avec une vraie réflexion sur la géométrie des crampons, bien que leur profondeur modérée limite leur performance sur les terrains très gras. Enfin, on note un léger point de fragilité au niveau du col du pied, à surveiller avec le temps, et un poids un peu élevé pour une chaussure qui se veut rapide, même si ce choix semble guidé par des considérations de durabilité.
Pour qui sont faites les Cloudvista 2 ?
Les Cloudvista 2 ne conviendront pas à tout le monde, mais elles trouveront sans doute leur public parmi les coureurs en quête de polyvalence, de précision et de fiabilité.
À éviter si :
- Vous aimez les chaussures très moelleuses, avec une sensation d’amorti prononcée.
- Vous cherchez un modèle au drop faible et au contact au sol direct.
- Le poids est un critère décisif pour vous, notamment si vous privilégiez les modèles ultra-légers.
À privilégier si :
- Vous appréciez les chaussures stables et précises, avec un bon maintien talon.
- Vous recherchez un amorti ferme mais confortable, qui résiste à la déformation dans le temps.
- Vous voulez une paire unique pour tout faire : séances dynamiques, sorties longues, footing tranquille… sans avoir à changer de modèle selon les jours.
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