Vous cherchez un test des Citux, des Amplux ou des Fortux de la gamme trail Lowa ? Cet article est pour vous ! 

La gamme trail de Lowa : Citux, Amplux et Fortux

La marque Lowa, 100 ans d’expérience

Depuis quelques temps, les tests matériel que je vous propose ne contiennent plus de présentation de la marque. En effet, quand je vous parle de Salomon, de Compressport, de Wise ou encore de Millet, il me semble que tout le monde connait ces acteurs de l’outdoor. Mais connaissez-vous Lowa ? Si vous pratiquez également la randonnée, peut être que vous en avez déjà entendu parler. Si vous ne faites que du trail, pas sûr.

Lowa est une marque Allemande centenaire, créée en 1923. Elle est à l’origine spécialisée dans la fabrication de chaussures de randonnée, de ski et d’alpinisme. Acteur de plusieurs innovations dans le monde de la rando’ (p. ex. double couture pour la durabilité, système Air pour le confort) la marque s’est lancée en 2023, sur le marché du trail running. Et c’est un pari que personnellement je trouve audacieux ! Quand on est leader sur le marché de la chaussure de marche, les attentes sont forcément élevées ! Est-ce que la marque germanophones va savoir transférer son expertise de la montagne, tout en répondant aux exigences du trail ? C’est ce que nous allons voir !

Une gamme trail lisible

Lors de leur découverte, ce qui m’a directement plu chez Lowa c’est la simplicité de la lecture de leur gamme trail. En effet, je suis un peu geek de matériel. J’aime beaucoup les petites innovations, les petits détails qui font de grandes différences, etc. Cependant, parfois, je trouve que les gammes de chaussures de certaines marques manquent de lisibilité. Chez certains acteurs de l’outdoor, il me parait des fois compliqué d’identifier clairement l’utilisation prévue d’une chaussure versus une autre, et de décider laquelle choisir tant des caractéristiques me semblent proches, et les différences moindres.

Les Citux, les Amplux et les Fortux

Avec Lowa, j’ai découvert une gamme simple à comprendre. La marque propose aujourd’hui 3 modèles :

  1. Les Citux. Il s’agit de chaussures légères et dynamiques, taillées pour la vitesse. Elles sont pensées pour des trails courts, des KV et des épreuves de Skyrunning.
  2. Les Amplux. Ce modèle est pensé pour les formats intermédiaires, c’est-à-dire entre les formats courts et les ultra-trail. Disons entre les 30km et les 100km. Elles sont pensées pour être polyvalentes, avec du dynamisme et de la protection, sans pour autant trop s’alourdir.
  3. Les Fortux. Ces chaussures sont le modèle ultratrail. Elles ont été développées pour les longues heures en montagne, les longues aventures. Les Fortux sont donc plus imposantes, plus lourdes, moins dynamiques, mais aussi plus confortables, plus amortissantes et plus protectrices.

Nous avons donc une gamme simple à comprendre. Si je résume, il y a un modèle pour le court et la vitesse, les Citux ; un modèle pour les distances intermédiaires et la polyvalence, les Amplux ; et un modèle pour l’ultra et le confort maximal, les Fortux. Dans ce test, j’ai l’immense plaisir de vous présenter ces 3 modèles. Sans plus attendre, je vous propose de rentrer dans les caractéristiques techniques de chacune d’elles. Ensuite, je vous proposerai mon test des Citux, mon test des Amplux, et mon test des Fortux de Lowa.

 

Caractéristiques techniques des Citux de Lowa

  • Poids ➡️ 250 grammes en 42 homme (300 grammes en 46 2/3, pesées par mes sois) ; 246 grammes en 40 femme.
  • Hauteur du stack au talon ➡️ 21,5 mm.
  • Hauteur du stack à l’avant-pied ➡️ 17,5 mm.
  • Drop ➡️  4 mm.
  • Mesh ➡️ REPTEX Sport (Ripstop synthétique laminé avec revêtement polyurethane) sans couture.
  • Laçage ➡️ Classique, lacets plats.
  • Semelle extérieure ➡️  Crampons agressifs de 5mm. Deux formes, des crampons au centre en forme de V, bidirectionnels orientés pour la traction en montée à l’avant, et pour retenir à la descente à l’arrière ; et des crampons en forme de lame sur les bordures, là aussi avec une orientation plutôt pour la montée à l’avant et plutôt pour la descente à l’arrière.
  • Semelle intermédiaire (amorti) ➡️ DYNEVA, mousse EVA triple densité dynamique.
  • Largeur du chaussant ➡️ Fin.
  • Plaque ➡️ Plaque carbone à l’avant de la chaussure.
  • Autres informations ➡️  Légers rockers avant et arrière. Contrefort souple. Mousses protectrices amortissantes sur les pourtours des contreforts, à l’intérieur, pour protéger la zone du talon, et sous la languette pour protéger des lacets.
  • Prix catalogue ➡️ 170€

Les Lowa Citux en images

 

Caractéristiques techniques des Amplux de Lowa

  • Poids ➡️ 290 grammes en 42 homme (350 grammes en 46 2/3, pesées par mes sois) ; 276 grammes en 40 femme.
  • Hauteur du stack au talon ➡️ 24,5 mm.
  • Hauteur du stack à l’avant-pied ➡️ 18,5 mm.
  • Drop ➡️  6 mm.
  • Mesh ➡️ REPTEX Sport (Ripstop synthétique laminé avec revêtement polyurethane) sans couture
  • Laçage ➡️ Classique, lacets plats.
  • Semelle extérieure ➡️  Crampons agressifs de 5mm. En forme de V en trois parties, bidirectionnels orientés pour la traction en montée à l’avant, et pour retenir à la descente à l’arrière.
  • Semelle intermédiaire (amorti) ➡️ DYNEVA, mousse EVA triple densité dynamique, en deux parties.
  • Largeur du chaussant ➡️ Normal.
  • Plaque ➡️ Plaque carbone à l’avant de la chaussure.
  • Autres informations ➡️  Léger rockers avant et arrière. Contrefort rigide qui stabilise le talon. Mousse protectrice amortissante sous la languette pour protéger des lacets.
  • Prix catalogue ➡️ 170€

Les Lowa Amplux en images

 

Caractéristiques techniques des Fortux de Lowa

  • Poids ➡️ 313 grammes en 42 homme (370 grammes en 46 2/3, pesées par mes sois) ; 304 grammes en 40 femme.
  • Hauteur du stack au talon ➡️ 32,5 mm.
  • Hauteur du stack à l’avant-pied ➡️ 26,5 mm.
  • Drop ➡️  6 mm.
  • Mesh ➡️ REPTEX Sport (Ripstop synthétique laminé avec revêtement polyurethane) sans couture
  • Laçage ➡️ Classique, lacets plats.
  • Semelle extérieure ➡️  Crampons agressifs de 5mm. En forme de V en trois parties, bidirectionnels orientés pour la traction en montée à l’avant, et pour retenir à la descente à l’arrière.
  • Semelle intermédiaire (amorti) ➡️ DYNEVA, mousse EVA triple densité dynamique.
  • Largeur du chaussant ➡️ Normal.
  • Plaque ➡️ Aucune plaque carbone.
  • Autres informations ➡️  Léger rockers avant et arrière. Contrefort rigide qui stabilise le talon. Mousse protectrice amortissante sous la languette pour protéger des lacets.
  • Prix catalogue ➡️ 160€

Les Lowa Fortux en images

 

Mon test des Lowa Citux, Amplux et Fortux

Mon test des Lowa Citux, Amplux et Fortux a été un des plus longs jamais réalisé ! Au moment où je rédige ce dernier, je possède les 3 modèles depuis presque 2 mois. Avec Lowa, nous avions un accord. Je souhaitais réaliser un test long, poussé, détaillé, et avoir le temps de courir de nombreux kilomètres avec chacun des modèles, pour me faire un avis ultra-précis de ces derniers. Et c’est chose faite. Aujourd’hui, les Citux que je vous présente ont environ 60km au compteur. J’ai couru 150 km avec les Amplux, et les Fortux ont parcouru 130 km avec moi.

Comme toujours j’ai essayé de diversifier les conditions d’utilisation de ces chaussures, même si j’ai beaucoup respecté leurs spécificités. Par exemple avec les Citux, j’ai fait surtout des séances de vitesse, et des entraînements à haute intensité. Cependant, j’ai tout de même réalisé deux sorties longues avec elles. J’ai utilisé les Amplux durant ma récente itinérance en Chatreuse (disponible ici) et sur ma reconnaissance de la prochaine course dont je prendrais le départ, l’UTCAM 75km. C’est-à-dire plutôt des sorties longues. Néanmoins, j’ai aussi fait quelques séances type PMA en côte avec elles. De même, j’ai aussi utilisé les Fortux sur cette itinérance, et sur des sorties longues de plusieurs heures. Avec elles aussi, j’ai testé quelques accélérations, pour voir leur répondant. Bref, j’ai essayé d’utiliser ces 3 modèles dans plusieurs contextes différents.

Je vous propose de diviser mes retours en 2 parties. Tout d’abord, je vais me focaliser sur chaque modèle avec ce que j’ai aimé, et moins aimé, et me concentrant uniquement sur leurs spécificités. Ensuite, à la fin de cet article, je vous ferais un retour global de caractéristiques plaisantes communes, et de points d’améliorations communs.

 

Test des Lowa Citux

J’ai adoré 

Commençons par mes retours sur les Citux. Le premier point que j’ai adoré chez elles concerne leur dynamisme. À l’utilisation, j’ai clairement découvert une chaussure qui a du répondant, du rebond, et qui est joueuse. À la pose du pied, j’ai ressenti une sensation de propulsion plaisante. Tant à plat qu’en montée, la chaussure accompagne vos foulées les plus rapides, et j’ai beaucoup aimé cette sensation.

Les Citux sont également réussies, à mon sens, par leur légerté. Il ne s’agit pas du modèle le plus léger dans cette catégorie. Par exemple les Salomon S/Lab Pulsar 3 que je testais ici font 50 grammes de moins en 42, ce qui n’est pas rien. Néanmoins, avec leur 250 grammes en 42 hommes, le modèle est léger aux pieds et se fait vite oublier. Ce sentiment est également favorisé par leur fit fin. Dès l’enfilage, j’ai trouvé un chaussant proche du pied, qui l’enveloppe avec justesse. Le contrefort souple vient d’ailleurs lui aussi donné ce sentiment de chausson moulant.

Avec leur accroche exceptionnelle, dont je reparle un peu plus tard, ce fit et cette légèreté nous font presque oublier la chaussure. J’ai eu le sentiment d’avoir avec moi un modèle ajusté, qui mord vraiment dans le sol, quel que soit le terrain, et qui répond avec précision aux mouvements et aux appuis demandés. La Citux est donc pour moi parfaitement cohérente avec son utilisation prévue. J’ai pris plaisir à utiliser ce modèle qui met en confiance même à haute vitesse, et englobe les pieds, tout en restant joueur.

Des défauts ?

Si les Citux ont un seul point d’amélioration à mes yeux, ça concernerait leur confort. Sans être inconfortable, j’ai senti que je ne pourrais pas utiliser ce modèle sur plus de 20 – 30 km. Peut-être que la marque allemande voudra légèrement améliorer celui-ci, par exemple en assouplissant un peu l’amorti. Cependant, il ne faudrait pas que la chaussure perde ses autres qualités. De plus, la Citux est spécifique à un type d’utilisation, donc il ne faudrait pas “travestir” cette dernière.

Des athlètes pourraient reprocher le chaussant du modèle. Cependant, ayant personnellement des pieds assez fin, ce dernier ne m’a pas gêné, et m’a même plutôt plu. 

 

Test des Lowa Amplux

J’ai adoré 

Concernant les Amplux de Lowa, je vais essayer de vous faire un retour objectif, mais cela va être difficile. Des 3 modèles, les Amplux sont clairement mon coup de coeur, et j’ai adoré courir avec elles. En premier lieu, j’ai aimé chez elles leur dynamisme. Comme la Citux, on sent une chaussure qui a du répondant, qui propose un retour d’énergie et un accompagnement de la foulée quand on lui demande, et cela est agréable.

Le deuxième aspect réussi sur ce modèle concerne sa polyvalence. Que vous courriez ou que vous marchiez ; que vous montiez, descendiez, ou avanciez à plat ; que le terrain soit roulant ou technique, voire goudronné, j’ai trouvé que les Amplux étaient plaisantes à utiliser et adaptées en toutes circonstances. Avec elles, j’ai pris autant de plaisir à monter au sommet d’une montagne très accidentée en Chartreuse, qu’à courir sur des portions goudronnées et plates sur la reconnaissance de l’UTCAM. La polyvalence des Amplux est une vraie force.

Un autre point positif, à mes yeux, est la raideur de la chaussure. Si certains peuvent être inquiet avec celle-ci, j’ai personnellement apprécié ce sentiment que la chaussure ne subit pas le terrain. La raideur des Amplux n’est pas exagérée. Cependant, la chaussure se tord peu. Tant de l’avant vers l’arrière, c’est-à-dire en longitudinal, qu’en vrillant sur elles-mêmes, c’est-à-dire en transversal, ce modèle est difficile à déformer. La conséquence qui en découle est à mon sens une résistance aux contraintes que les terrains parfois accidentés lui imposeraient. Dans des parties techniques, j’ai trouvé que ce point fort de la chaussure se faisait clairement ressentir, et était une autre vraie force de ce modèle. Enfin, j’ai aussi apprécié la stabilité qu’apporte les Amplux, avec un contrefort rigide qui aide au maintien du talon à l’arrière.

Des défauts ?

En point d’amélioration, pour moi deux pourraient être soulevés. Tout d’abord, ces chaussures sont polyvalentes et adaptées aux longues distances. Il m’est tout à fait envisageable de courir un 100km, voire un ultra, avec elles. Aussi, j’aurais apprécié un confort un peu plus prononcé sous le pied. Sans pour autant être gênant, car j’ai tout de même fait des sorties de plus de 10h avec les Amplux, une semelle intermédiaire légèrement plus moelleuse, ou plus simplement une semelle intérieur cherchant à assouplir les sensations, m’auraient plu.

Enfin, avec leur 290 grammes en 42, Lowa pourra vouloir travailler à une V2 un peu plus légère. Il est cependant intéressant de noter que d’autres modèles que j’ai testés, comme les S/Lab Ultra (testées ici), ou les Tomir 2.0 (testées ici), font le même poids. Ce souhait d’un modèle allégé est donc peut être plutôt personnel, leur poids semblant être dans la moyenne des chaussures pensées pour de la longue distance.

 

Test des Lowa Fortux

J’ai adoré 

Avec leurs 130 km au compteur, vous avez compris que j’ai utilisé les Fortux sur des longues balades en montagne. Si j’aime les Amplux pour leur côté joueur et dynamique, tout en restant adaptées aux longues distances mais avec un certain niveau d’exigence, j’ai apprécié les Fortux pour leur niveau de confort. Dès l’enfilage, je me suis senti bien dedans. Le moelleux est au rendez-vous, et est plus prononcé que sur les Amplux.

À l’utilisation, c’est pareil ! La semelle extérieure est large. Elle absorbe parfaitement les impacts, lissent le terrain, et protègent de ses “imperfections” qui pourraient appliquer des pressions à certains endroits du pieds. En clair, elles protègent. Qu’on aime ou non relève des préférences personnelles, mais les sensations sont là, et leur stack de 32,5 mm à l’arrière joue bien son rôle. Pour comparaison, on est sur un stack proche des S/Lab Ultra ou des Tomir 2 citées précédemment.

Bien que le poids des chaussures soit élevé (j’en reparle ci-dessous), et qu’elles soient dépourvues de plaque, je n’ai pas trouvé les Fortux molles. En effet, ce qu’on peut ressentir avec des chaussures aussi amortissantes et protectrices, c’est un manque de dynamisme, un manque de répondant. Si celui-ci n’est évidemment pas au niveau des Amplux, j’ai quand même eu le sentiment que les Fortux accompagnaient bien la foulée. Celà est certainement dû à leur rockers, qui peuvent donner une légère de sensation de bascule facilitée de l’arrière vers l’avant. Enfin, comme pour les Amplux, j’ai apprécié la raideur générale de la chaussure, et la stabilité arrière du modèle. Sans atteindre la raideur de leur petite soeur, les Fortux se déforment peu en longitudinal et en transversal. Le talon est également bien maintenu ce qui est plaisant surtout dans les portions accidentées, avec du dévers par exemple.

Des défauts ?

En termes de points d’amélioration, à l’issu de mon test des Lowa Fortux j’en ai un seul à faire remonter, leur poids. Personnellement, j’aurais là-aussi apprécié une chaussure plus légère. Tout d’abord je replace peu de contexte. Pour rappel les Fortux pèse 313 grammes en 42 homme. Quand on regarde ce que les marques provenant plutôt du monde de la montagne propose en modèle typé ultra-trail, on peut trouver les Scarpa Spin Planet, 318 grammes en 42 ; ou chez La Sportiva, la Jackal, la Raptor, et l’Akasha qui dépassent toutes 315 grammes. Même chez d’autres marques les modèles ultra sont rarement léger. Les ON Cloudultra pèsent 300 grammes en 42, les Xodus de Saucony les frolent, les Asics Trabucco et les Cascadia font 310 grammes, et les Scott Kinabalu 3 font 315 grammes.

Donc sur le marché, les chaussures pour l’ultra-trail sont souvent lourdes. Selon Van Alsenoy et al. en 2023, notre économie de course est meilleure quand une chaussure est confortable. Selon Fuller et al. (2014) dès qu’une chaussure dépasse 220 grammes nous perdons en économie de déplacement. Et selon Millet, Hoffman et Morin en 2012 il faut savoir “sacrifier l’économie pour améliorer les performances en ultra-trail”. Quoi qu’en dise la science, j’ai une préférence pour les chaussures un peu plus légères, et je serai totalement conquis par un modèle allégé. Fin de la parenthèse scientifique.

 

Lowa Citux, Amplux et Fortux, des réussites communes

À mon sens, les 3 modèles de Lowa ont en communs 4 aspects plaisant, en plus de ceux déjà mentionnés. Tout d’abord, j’ai aimé la promesse de durabilité que propose ces modèles. Avec leur mesh Ripstop ultra-résistant, et leur structure générale robuste, les Citux, les Amplux et les Fortux avancent une durée de vie considérable. Les modèles que je possède ne présentent pas, après mon test, la moindre marque d’usure ou que ce soit, malgré une utilisation dans des conditions et des terrains parfois très exigeants. 

Ensuite, il me semble essentiel de parler de leur accroche. Avec leurs crampons de 5 mm, assez similaires entre les modèles, les Citux, les Amplux et les Fortux ont démontré une accroche et unm mordant exceptionnelles. Quel que soit le terrain, j’ai trouvé que ces chaussures étaient toujours fermement ancrées dans le sol, ce qui était vraiment plaisant. De plus, ces 3 produits de Lowa ont un drop bas à modéré, entre 4 mm et 6 mm. Aujourd’hui, ces derniers font plutôt partie des petits drops, et permettent d’avoir certaines sensations de proximité avec le sol, ce que personnellement j’apprécie.

Enfin, je trouve intéressant de souligner à nouveau la raideur, prononcé sans être exagéré, de ces modèles. J’ai trouvé qu’on retrouvait bien l’ADN de Lowa, une marque de montagne. C’est quelque chose que j’attendais, j’aurais été déçu de retrouver des modèles souples, flexibles, que certains apprécieront mais qui ne font pas partie de ce que je recherche avec une marque ayant cette histoire. Sans être des modèles uniquement alpins, car j’ai trouvé que les Citux, les Amplux, et les Fortux étaient utilisables sur des terrains roulants, en forêt ou sur des pistes larges par exemple, j’ai l’impression que ces derniers démontraient toutes leurs compétences sur des parcours montagneux, et j’ai adoré cela.

Lowa Citux, Amplux et Fortux, une seule, et unique, zone d’ombre

Pour finir, je souhaite tout de même souligner une zone d’ombre commune à ces 3 modèles de Lowa. C’est pour moi la seule, mais je l’ai constatée avec les Citux, les Amplux, et les Fortux. Il s’agit de l’adhérence. Mes sensations sont que sur surfaces humides, comme des roches mouillées, ou des troncs d’arbres mouillées, la semelle extérieure de ces 3 produits manque d’adhérence, et glisse facilement. L’adhérence est un point difficile sur les chaussures de trail, souvent reproché, mais à ma connaissance rarement parfait. De tous les modèles que j’ai testés, avec le Contagrip Salomon, le ASICSGRIP ou encore le Vibram, j’ai le sentiment que seul ce dernier propose une gomme légèrement plus adhérente que les autres.

Pour revenir sur les modèles qui nous intéressent ici, les Citux, les Amplux et les Fortux manquent d’adhérence et glissent facilement sur les surfaces humides. Néanmoins, ce point ne m’a pas spécialement gêné. J’ai réussi à faire toutes mes sorties avec elles sans problème. Cependant, il est important à connaitre pour ne pas être surpris à l’utilisation. Peut-être qu’à l’avenir, la marque changera sa gomme extérieure pour éventuellement faire évoluer ce point. 

 

 

Conclusion – Mon avis sur les Citux, Amplux et Fortux de Lowa

En conclusion, mon test de la gamme trail de Lowa, révèle 3 modèles que j’ai trouvé bluffants. La lisibilité de cette dernière est simple. Les Citux sont le modèle dédiée aux trails courts et au KV, orienté vitesse. Les Amplux sont le modèle polyvalent et dynamique, orientés trail long, voire ultra. Les Fortux sont celui destiné à l’ultratrail, protecteur et confortable. Les Citux sont légères, dynamiques, avec une accroche exceptionnelle et un fit très ajusté. Certains voudraient un peu plus de confort, mais pour une paire dédié aux courses rapides, je trouve ce dernier adapté.

Les Amplux sont également dynamiques et ultra-polyvalentes. Leur raideur et leur contrefort rigide en font un modèle stable avec un bon maintien, qui résiste aux torsions et s’adapte à merveille à de nombreuses conditions différentes. De plus, leur mousse, leur plaque carbone, et leur rockers favorisent une sensation de dynamisme à la course. Une semelle intérmédiaire ou intérieure légèrement plus souple pourrait venir parfaire ce modèle, qui est d’ores et déjà mon coup de coeur, et que j’utilise énormément. 

Les Fortux sont dédiées au confort et à la protection. Malgré leur poids élevé, comme souvent avec les modèles pensés pour l’ultra, les sensations à l’intérieur sont plaisantes. L’amorti de 32,5 mm est généreux et moelleux. Bien que construit sans plaque carbone, le modèle reste assez rigide et peu sujet aux torsions en terrain accidenté. Les rockers avant et arrière accompagne bien le déroulée de la foulée. 

L’accroche des 3 modèles est impressionnantes avec leurs crampons de 5 mm agressif, disposés intelligemment. De plus, les mesh Ripstop promettent une durabilité excellente. Enfin, leur drop, entre 4 et 6 mm sont relativement bas, augmentant les sensations de contrôle et de proximité avec le sol. On pourrait regretter un manque d’adhérence des 3 modèles sur surfaces mouillés. Celui-ci sera peut-être corrigé à l’avenir avec une gomme différente.

 

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Citux

Modèle Homme

Modèle Femme

 

Amplux

Modèle Homme

Modèle Femme

 

Fortux

Modèles Hommes

Modèle Femme

Vidéo du test des Lowa Citux, Amplux et Fortux

Références bibliographiques

• Fuller, J. T., Bellenger, C. R., Thewlis, D., Tsiros, M. D., & Buckley, J. D. (2015). The effect of footwear on running performance and running economy in distance runners. Sports medicine45, 411-422.
• Millet, G. Y., Hoffman, M. D., & Morin, J. B. (2012). Sacrificing economy to improve running performance—a reality in the ultramarathon?. Journal of applied physiology113(3), 507-509.
• Van Alsenoy, K., Van Der Linden, M. L., Girard, O., & Santos, D. (2023). Increased footwear comfort is associated with improved running economy–a systematic review and meta-analysis. European Journal of Sport Science23(1), 121-133

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