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Vous cherchez un test de l’Ultrun S Pack Evo 10 de Compressport ? Cet article est pour vous 😉 

Ce test est issu d’un partenariat non rémunéré. La marque Compressport a fourni le matériel gracieusement pour que ce test soit réalisé.

« Un chef-d’œuvre minimal, stable et ergonomique, pour performer avec l’essentiel »

Photo de l'Ultrun S Pack Evo 10 de Compressport

Contexte du test de l’Ultrun S Pack Evo 10.

Depuis mes débuts dans le trail, j’ai essayé de nombreux sacs. J’ai testé beaucoup de modèles (au moins 10 modèles différents), sans jamais être vraiment satisfait. Parfois, l’ergonomie est top, mais le maintien laisse à désirer. D’autre fois, la stabilité est impressionnante, mais certaines poches sont mal pensées et inaccessibles sans enlever intégralement le sac. La perle rare existe-t-elle ?

En 2020, j’avais testé le premier sac de la marque Compressport, baptisé le Ultrun S Pack. Avec ses 80 grammes, ce sac surprenant de légèreté était déjà impressionnant, et laissait entendre que Compressport souhaitait désormais proposer des portages de grande qualité. Mais comme toute première version, ce sac demandait des améliorations.

En 2021, Aurélien Dunand-Pallaz franchi 2e la ligne d’arrivée de l’UTMB avec un sac Compressport sur le dos, mais pas celui que nous connaissions. En 2022, c’est au tour de Ludovic Pommeret de nous faire rêver en remportant la TDS et brandissant haut et fier sous l’arche de la Place du Triangle de l’Amitié un sac encore peu connu.

Crédit photo : @OriolBatista (Lien)

 

Crédit photo : @JoaoMFaria (Lien)

 

En effet, en 2022, Compressport frappe fort en sortant non pas une, mais deux versions améliorées du Ultrun S Pack : le Ultrun S Pack Evo 10 (version 10L), et le Ultrun S Pack Evo 15 (version 12 + 3L).

Les vidéos et images que je vois de la version 10L montrent un sac qui semble encore mieux pensé que la première version, encore plus fit, encore plus ergonomique, et encore plus stable. Bref, on a l’impression que ces coureurs élites ont entre les mains un petit bijou, et il me tarde de l’essayer. Après quelques échanges avec Compressport, le feu vert est donné ! J’ai le plaisir de recevoir le sac dans sa version 10, pour un test complet et détaillé de plusieurs semaines, et je ne compte pas lui faire de cadeau.

Voyons voir ce que ce Ultrun S Pack Evo 10 a dans le ventre !

 

Présentation générale de l’Ultrun S Pack Evo 10

Le Ultrun S Pack Evo 10 se présente comme LE sac dédié aux coureurs et coureuses de trail de longue distance ou ultra-distance, à la recherche de leurs performances maximales. Avec son volume de 10L et sa légèreté, il relève le challenge audacieux d’emmener tout le matériel obligatoire que ces types d’épreuves imposent, rien de plus, rien de moins, le tout en combinant un poids minimum avec une ergonomie et une stabilité maximum. Petit frère de l’Ultrun S Pack Evo 15, qui propose lui 15L (12 + 3L), ce Ultrun S Pack Evo 10 est celui des grands jours, où le superflue n’est pas le bienvenu, et où l’effort sera à son apogée.

Caractéristiques techniques :

  • Poids ➡️ 117g en S (pesé par mes soins)
  • Volume ➡️ 10L
  • Nombre de poches ➡️ 10 (dont 2 poches pour flasks de 500mL)
  • Systèmes de serrage ➡️ 2. Un frontal en zigzag par lacet élastique, un transversal par sangle en tissu non élastique
  • Porte-bâtons ➡️ Oui
  • Compatible poche à eau ➡️ Non
  • Flasks fournies ➡️ Oui
  • Tailles disponibles ➡️ de XS à XL
  • Autre info ➡️ Bandes antidérapantes à l’intérieur du sac, en bas.
  • Prix ➡️ 170€ sur le site de Compressport (Lien)

 

Présentation détaillée de l’Ultrun S Pack Evo 10.

 

Poches à flasks Poches à flasks de l'Ultrun S Pack Evo 10
Poches à nourriture Poches à nourriture de l'Ultrun S Pack Evo 10
Poche téléphone Poches à téléphone et autre de l'Ultrun S Pack Evo 10
Poche à clés Poches à clés de l'Ultrun S Pack Evo 10
Poche déchet Poches à déchet de l'Ultrun S Pack Evo 10
Grande poche dorsale Grande poche dorsale de l'Ultrun S Pack Evo 10
Poches arrière superposées Poches arrières superposées de l'Ultrun S Pack Evo 10
Porte-bâtons Porte-bâtons de l'Ultrun S Pack Evo 10
Serrage ventral Serrage ventral de l'Ultrun S Pack Evo 10
Serrages transversaux Serrages tranversaux de l'Ultrun S Pack Evo 10

 

Réalisation du test de l’Ultrun S Pack Evo 10.

Pour réaliser ce test de l’Ultrun S Pack Evo 10 de Compressport, j’ai concocté un programme sur 3 semaines avec différentes mises en situation. Pentes raides, pentes moins raides, plats, montées, sac plein ou quasiment vide … le calendrier du sac était bien rempli !

Test de la stabilité, dans différentes pentes.

Tout d’abord, j’ai commencé par remplir le Ultrun S Pack Evo 10 presque à son maximum, avec tout le matériel obligatoire que ma prochaine course (Lavaredo by UTMB 80 km) impose. Avec le sac ainsi chargé, j’ai couru dans une pente légère (10°), une pente prononcée (20°), et à plat. En plus, j’ai parcouru chaque pente avec les flasks pleines, à moitié pleines, et vides, soit un croisement de 9 situations possibles (3 inclinaisons de pente x 3 niveaux de remplissage des flasks).

Pourquoi ce protocole exigeant ? Pour tester la stabilité avant et arrière du sac dans différentes situations contraignantes pour lui. À mon sens, il n’y a rien de pire qu’un sac qui ballotte, qu’on sent bouger, donc rien de mieux que le charger considérablement pour vérifier ce premier point essentiel.

Test de l’ergonomie et de la stabilité du sac lors de son utilisation en condition de course.

Ensuite, une fois le test des pentes passé, j’ai emmené le sac avec moi sur un week-end choc. L’objectif de ce week-end était de réaliser 70 à 80 km répartis sur 2 jours, avec encore une fois tout le matériel obligatoire de ma prochaine compétition. Durant ces 2 journées, j’ai également simulé des arrêts aux ravitaillements, en faisant les manipulations de vidage du sac, vidage des produits consommés ou restants, et re-remplissages.

De plus, durant ces 2 jours sur les sentiers avec le Ultrun S Pack Evo 10, j’ai pu tester toutes les manipulations me permettant de m’hydrater, de m’alimenter, de me couvrir, de me découvrir, de sortir et de ranger mes bâtons … Bref, tous les gestes que nous réalisons pendant une compétition, et qui permettent de rendre compte de l’ergonomie du sac en condition réelle. Évidemment, pendant ces journées, j’ai également pu confirmer mes essais concernant la stabilité du sac.

Test de l’ergonomie, de la stabilité, et de la polyvalence du sac lors de son utilisation au quotidien.

Pour finir, j’ai réalisé plusieurs entraînements au quotidien avec ce sac sur le dos. Cette phase du test peut sembler bénigne, mais elle est à mes yeux cruciale. Certains sacs que j’ai essayés démontraient de nombreuses qualités à l’utilisation UNIQUEMENT une fois chargée à leur maximum, mais leur utilisation devenait catastrophique dès que ce niveau de chargement diminuait un peu. En d’autres termes, ces sacs étaient spécifiques à un niveau de chargement, et manquaient cruellement de polyvalence. C’est un point que je trouve dommage, car j’aime que mon matériel soit versatile, et je préfère que le confort et la stabilité de mon sac ne dépende pas d’une veste en plus ou en moins chargée.

Durant ces entraînements hebdomadaires, je partais la plupart du temps avec le sac peu rempli, avec par exemple seulement les 2 flasks, mon téléphone, 2 ou 3 carrés BeeA Energy (plus d’information sur la nutrition que j’emmène en course ici) dans les poches ventrales, et une veste dans le dos. Pour finir, durant ces entraînements au chargement plus léger, j’ai pu me faire un dernier avis sur la stabilité et l’ergonomie du sac, en plus de juger de sa polyvalence.

 

Les points forts de l’Ultrun S Pack Evo 10 de Compressport.

Légèreté et confort.

Le premier point fort de ce sac est sa légèreté et son confort. Avec seulement 117grammes sur le dos, un tissu fin et aéré, et des coutures souples, ce sac se fait complètement oublier, aussi bien vide que chargé à son maximum (ou presque). Même lors de moments intenses, où le soleil accompagnait un cardio qui s’élevait, je n’ai pas eu l’impression d’avoir trop chaud ou d’étouffer avec ce sac. J’ai toujours eu le sentiment que mon rafraîchissement n’était pas entravé, et eu la sensation de ne rien porter sur le dos. C’est pour moi un gros point positif de cet Ultrun S Pack Evo 10.

De plus, en proposant un poids aussi bas, ce sac est très probablement l’allié de notre économie de course, de nos articulations, et d’une biomécanique de course efficace. Plus précisément :

  • Liew et al., (2016) et Maschado et al., (2022) ont montré qu’en course et à la marche, la biomécanique des athlètes changeait à mesure que le poids porté sur le dos augmentait ;
  • Liew et al., (2016) ont mis en avant qu’à la course, les articulations des genoux travaillaient plus quand le poids transporté sur le dos par les participants augmentait, ce qui pourrait augmenter les douleurs, voire provoquer des blessures ;
  • Fagundes et al., (2017), Gaddie et al., (2020) et Keren et al., (1981), ont montré que chez des coureurs et coureuses (p. ex. marathoniens), une augmentation du poids porté, même minime, entraînait une diminution de l’économie de course et altérait les performances.

De même, des études ont montré qu’en longue distance, le confort des chaussures était associé à une foulée plus économe (Van Alsenoy et al., 2023). Qu’en est-il du confort du matériel porté sur le dos ? Aucune étude ne répond à cette question. Mais il est crédible de penser que de la même façon, si nous sommes bien dans notre équipement et ne faisons qu’un avec lui, nous serons plus économes, plus performants, et plus focalisés sur notre course, et non sur des désagréments liés au matériel.

Bref, autant de raison de préférer un sac léger et confortable, comme l’est à mon avis le Ultrun S Pack Evo 10.

Stabilité.

Le deuxième point fort de ce sac est sa stabilité. Comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous, qui résume le test complet de l’Ultrun S Pack Evo 10, ce sac est extrêmement stable. Quel que soit son niveau de chargement (c.-à-d. avec seulement un peu de matériel, ou avec tout le matériel obligatoire pour ma course de 80km à venir), rien ne bouge.

Concernant la stabilité arrière, quel que soit le niveau de remplissage des flasks à l’avant (qui peuvent participer à la stabilité arrière en tendant le tissu), on remarque que rien ne bouge jamais. Le contenu des poches reste en place, et les bâtons sont parfaitement maintenus, ne montrant aucune oscillation ou risque de glissement hors de leurs passants.

Concernant la stabilité avant, les poches élastiques et celle du téléphone maintiennent leur contenu en place sans oscillation. Mon téléphone est un peu lourd (200 grammes sans sa coque) et m’a déjà gêné dans une poche spécialement conçue pour d’un autre sac. Je n’ai eu aucun problème avec le Ultrun S Pack Evo 10, et je n’ai perçu aucun mouvement à ce niveau-là.

Enfin, concernant la stabilité des flasks, elle est pour moi très bonne, et une des meilleurs que j’ai pu tester. À mon sens, il est impossible d’attendre une stabilité parfaite et aucune oscillation, simplement car mêmes si les flasks sont stables, le liquide à l’intérieur de ces dernières subi la gravité et oscille. Avec ce sac, le tissu étant fin (et si on veut être tatillon), on peut effectivement sentir le liquide très légèrement osciller. Cependant, comme vous le verrez sur la vidéo et les ralentis de face qui ne mentent pas, les flasks sont vraiment stables, ce qui change considérablement d’autres sacs. C’est un point que j’ai personnellement beaucoup apprécié sur ce Ultrun S Pack Evo 10.

Là aussi, la haute stabilité du sac est un atout indéniable qui a des chances de maximiser nos performances le jour J. En effet, He et al., (2020) ont montré qu’au plus un sac oscille verticalement (c.-à-d. manque de stabilité), au plus les économies de course et de marché étaient diminuées. À l’inverse, plus le sac était stable, au moins cette diminution était marquée, et donc les économies de course et de marche étaient préservées. Quand on sait que l’économie de course est un des déterminants les plus importants de la performance en trail, c’est un argument de taille pour choisir un sac le plus stable possible !

Ergonomie.

Le dernier point positif de l’Ultrun S Pack Evo 10 est à mon sens son ergonomie et sa polyvalence. Tout d’abord, j’ai trouvé les rangements bien pensés et bien positionnés, ce qui en fait un des sacs les plus fonctionnels que j’ai testé. Quasiment toutes les poches de ce sac sont accessibles facilement, sans se contorsionner pour attraper leur contenu. La seule poche inaccessible sans enlever le sac est celle plaquée contre le dos. En est-il possible autrement ? Je ne crois pas.

Cette poche est grande puisqu’elle s’étend de haut en bas du sac. Pour moi, elle est pensée pour accueillir le matériel dont nous n’avons pas besoin fréquemment sur une course de longue distance. Par exemple, durant les tests que j’ai réalisés j’y ai rangé mon manches longues chaud, que je porte forcément sous le sac, mon collant chaud, ou encore ma couverture de survie, soit de l’équipement dont je me servirai rarement et qui nécessite le retrait du sac pour être utiliser.

Polyvalence.

Concernant sa polyvalence, j’ai beaucoup apprécié que le Ultrun S Pack Evo 10 soit aussi efficace en termes de stabilité, ergonomie et confort quel que soit le niveau de chargement. J’ai observé tous les points positifs que je rapporte dans cet article avec le sac plein, comme avec le sac peu chargé, et je n’ai pas noté de différence entre ces deux conditions. Cela en fait pour moi un sac à utiliser au quotidien dans les entraînements ; en course de courte distance (puisque la grande majorité des sacs plus petits, par exemple de 5L prévus pour ce type de distance sont plus lourd que le Ultrun S Pack Evo 10) ; et en course de plus longue distance, jusqu’à l’ultra (tant que la liste du matériel obligatoire n’est pas trop longue, auquel cas il faudra envisager par exemple de basculer sur le Ultrun S Pack Evo 15).

 

Les points faibles de l’Ultrun S Pack Evo 10 de Compressport.

À travers ce test de l’Ultrun S Pack Evo 10, je peux vous dire qu’il n’est pas aisé de lui trouver des points faibles, tant il semble bien abouti. Mais j’ai tout de même pu en relever trois mineurs.

La poche à clés.

Personnellement, j’ai trouvé que la poche à clé était une très bonne idée. Cependant, il est dommage que cette dernière soit placée pile sur la clavicule. Le sac étant fin, il m’est arrivé quelquefois de sentir une clé rangée dans cette espace frotter ou appuyer sur cette zone, générant un peu d’inconfort.

En course, je n’emmène pas mes clés, et cette poche est devenue ma poche à « gel de secours » (vous savez, ce joker à avaler en cas de gros coup dur, par exemple un gel Maurten CAF 100, pour retrouver un peu de lucidité, et sortir du fond du trou). À l’entraînement, j’ai donc laissé un gel dans cette poche et rangé mes clés par-dessus, comme ça plus de problèmes. Néanmoins, ce point peu gêner certaines personnes et sur les versions futures, un positionnement différent, ou un renfort spécifique, pourrait être une idée.

La poche à déchet.

Le deuxième point faible de l’Ultrun S Pack Evo 10 est, à mon sens, la poche à déchet. Là encore, le tissu est fin (et permet la légèreté et le confort du sac), et la poche est positionnée dessous la flask gauche. Aussi, la flask peut parfois appuyer sur le contenu de la poche, et alors la sensation d’un coin d’emballage vide, ou d’un rebord de gel un peu pointu, peut être désagréable.

Si vous faites l’acquisition de ce sac et souhaitez éviter ce problème, je vois trois possibilités. La première est d’utiliser cette poche pour autre chose, comme par exemple pour stocker un autre gel de secours (ce que je fais). La deuxième est de glisser un sachet en plus dans cette poche pour éviter que les emballages soient directement contre le tissu du sac. La troisième est de ne rien mettre dans cette poche. Là aussi, comme mentionné précédemment, un tissu légèrement plus épais ici, ou un repositionnement de la poche pourraient éviter ce petit souci.

Le rangement des flasks.

Je l’ai déjà dit précédemment, je trouve les poches à flasks supers et leur stabilité optimale. Pour gagner en place, elles passent en dessous des poches à nourriture. Le revers de la médaille est que ces poches sont étroites et serrées (et j’espère d’ailleurs que ça ne changera pas, j’ai même le sentiment que ces poches pourraient être encore plus ajustées. Ainsi, si les poches ventrales plus bas sont pleines, glisser les flasks à l’intérieur peut s’avérer fastidieux.

Ce détail ne m’a pas gêné. Au moment de changer les flasks, on est souvent amené à également vider nos poches de nourriture, donc ces espaces étaient souvent vides chez moi quand j’ai réalisé les tests. Si vous utilisez ces poches ventrales pour autre chose (p. ex. gants, bonnets), il suffit de prendre 3 secondes de plus pour enlever ces équipements, glisser les flasks alors sans obstruction dans la partie basse, puis remettre ces derniers dans la poche ventrale préalablement vidée.

Néanmoins, certaines personnes peuvent ne pas vouloir faire cette manipulation, aussi je pensais intéressant de mentionner ce point ici.

 

Mon avis sur le Ultrun S Pack Evo 10 de Compressport.

Vous l’aurez compris tout au long de ce test, et dans la vidéo, pour moi l’Ultrun S Pack Evo 10 est un coup de cœur. Avec seulement 117 grammes de tissu techniques, Compressport relève haut la main le défi de proposer un sac de 10L fonctionnel et stable, qui peut accueillir l’essentiel pour vos trails longs et certains ultras.

De tous les sacs que j’ai essayés, je n’en ai jamais porté un aussi léger, respirant, ergonomique et ajusté. Je trouve également que sa stabilité est remarquable, quel que soit le niveau de chargement de son contenu, et des flasks. Enfin, à mon sens, les points négatifs mentionnés sont mineurs, et insuffisants pour effacer tous les points positifs.

Il est sûr que tant que sa capacité me le permettra, ce sac m’accompagnera dans de nombreuses courses et de nombreux entraînements !

 

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Vidéo du test de l’Ultrun S Pack Evo 10.

 

Références bibliographiques.

Fagundes, A. D. O., Monteiro, E. P., Franzoni, L. T., Fraga, B. S., Pantoja, P. D., Fischer, G., & Peyre-Tartaruga, L. A. (2017). Effects of load carriage on physiological determinants in adventure racers. PloS one12(12), e0189516.

Gaddie, J. W., Kennedy, E. P., Green, M., Killen, L. G., Linder, B. A., Heinkel, A. A., & O’neal, E. K. (2020). Effects of three modest levels of proximal loading on marathon pace running economy. International journal of exercise science13(7), 1120.

He, L., Xiong, C., Zhang, Q., Chen, W., Fu, C., & Lee, K. M. (2020). A backpack minimizing the vertical acceleration of the load improves the economy of human walking. IEEE Transactions on Neural Systems and Rehabilitation Engineering28(9), 1994-2004.

Keren, G., Epstein, Y., Magazanik, A., & Sohar, E. (1981). The energy cost of walking and running with and without a backpack load. European journal of applied physiology and occupational physiology46(3), 317-324.

Liew, B. X., Morris, S., & Netto, K. (2016). The effects of load carriage on joint work at different running velocities. Journal of Biomechanics49(14), 3275-3280.

Liew, B. X., Morris, S., & Netto, K. (2016). Joint power and kinematics coordination in load carriage running: implications for performance and injury. Gait & posture47, 74-79.

Machado, Á. S., Priego-Quesada, J. I., Jimenez-Perez, I., Gil-Calvo, M., Carpes, F. P., & Perez-Soriano, P. (2022). Effects of different hydration supports on stride kinematics, comfort, and impact accelerations during running. Gait & Posture97, 115-121.

Van Alsenoy, K., van der Linden, M. L., Girard, O., & Santos, D. (2021). Increased footwear comfort is associated with improved running economy–a systematic review and meta-analysis. European Journal of Sport Science, 1-13

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